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Barack Obama s’implique de nouveau en politique

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L'ex-président américain Barack Obama est sorti mercredi de la grande discrétion qu'il affichait depuis son départ de la Maison Blanche pour mettre tout son poids derrière 81 candidats démocrates aux élections parlementaires et locales de novembre, qui pourraient voir l'équilibre du pouvoir basculer en faveur de son camp au Congrès à Washington.

"J'ai hâte d'expliquer pourquoi les candidats démocrates méritent notre vote cet automne", a écrit Barack Obama dans un communiqué.

"Je suis certain que, à eux tous, ils rendront le pays que nous aimons plus fort en restaurant les opportunités, en rétablissant nos alliances et notre position dans le monde, et en respectant notre engagement fondamental pour la justice, l'équité, la responsabilité et l'Etat de droit. Mais d'abord, ils ont besoin de nos votes", a-t-il ajouté.

Face à un Donald Trump qui ne manquera pas de participer aux meetings de candidats républicains ces prochaines semaines --un exercice qu'il affectionne tout particulièrement-- le premier président noir des Etats-Unis fera campagne "dans plusieurs Etats cet automne".

Il annoncera une nouvelle vague de soutiens prochainement.

Les élections du 6 novembre attribueront les 435 sièges de la Chambre des représentants, 35 sièges de sénateurs sur 100 ainsi que les postes de gouverneurs de 36 Etats.

Barack Obama soutient notamment Stacey Abrams, qui si elle était élue gouverneure de la Géorgie deviendrait la première femme noire à diriger cet Etat du Sud au passé marqué par la ségrégation. Cette dernière s'est dite "profondément honorée".

Il met aussi tout son poids derrière des candidats qui pourraient aider à faire basculer la majorité du côté démocrate à la Chambre des représentants, à Washington, comme Harley Rouda qui disputera le siège du républicain sortant Dana Rohrabacher, en Californie.

Remporter le Sénat semble pour l'instant plus difficile pour les démocrates en novembre, malgré la très courte avance des républicains (51-49). Dans le Nevada, Barack Obama soutient désormais officiellement la candidate Jacky Rosen, au coude-à-coude dans les sondages avec le sénateur républicain sortant, Dean Heller.

Environ la moitié des candidats parlementaires soutenus par Barack Obama se présentent aux Assemblées de différents Etats américains et non au Congrès à Washington.


Juillet n'a pas été le mois de tous les records au Québec

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«Très, très, très chaud» sont les mots employés par le météorologue Steve Boily pour décrire le dernier mois, qui a vu plus d'une centaine de records de température s'établir à travers le monde — mais pas dans l'ensemble du Québec, malgré la canicule écrasante qui a donné le coup d'envoi de ce pénible juillet.

Selon les informations préliminaires des autorités en santé publique, cet épisode de chaleur accablante a fait au moins 89 morts à l'échelle de la province. Le bilan final ne sera toutefois pas connu avant l'automne.

De ce nombre, 53 victimes ont été recensées à Montréal. Or, on y fait seulement état du deuxième mois de juillet le plus chaud depuis que ces données sont compilées, soit depuis 143 ans.

Steve Boily, d'Environnement Canada, souligne néanmoins que le mercure a alors dépassé les 30 degrés Celsius à onze reprises, presque trois fois plus souvent qu'en moyenne.

La température quotidienne maximale s'est élevée en moyenne à 29,5 degrés Celsius, contre une normale de 26,3 degrés dans la métropole québécoise — un écart «très significatif».

Une telle variation de plus de trois degrés Celsius par rapport aux normales a également été relevée à Val-d'Or, où Environnement Canada fait bel et bien état du mois de juillet le plus chaud jamais enregistré en 67 ans.

Toujours selon le météorologue Steve Boily, la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean a elle aussi connu un mois record.

Le week-end s'annonce chaud

Si certains se préparaient à une autre canicule pour inaugurer le mois d'août, ils seront soulagés d'apprendre qu'elle sera sans commune mesure avec celle du début du mois de juillet.

«Ça ne durera vraiment pas aussi longtemps et ce ne sera vraiment pas aussi intense non plus, mais ça va être désagréable», reconnaît Steve Boily.

La vague de chaleur doit balayer le sud du Québec samedi, dimanche et lundi, précise-t-il.

Alimenté par un soleil ardent, le mercure franchira facilement le seuil des 30 degrés Celsius à Montréal.

Nicole Kidman et Charlize Theron dans un film sur la chaîne Fox News

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Les actrices Nicole Kidman et Charlize Theron seront à l'affiche d'un long métrage sur les coulisses de la chaîne américaine d'information Fox News, marquée ces dernières années par plusieurs scandales de harcèlement sexuel.

La comédienne Margot Robbie, compatriote de l'Australienne Nicole Kidman, est également en négociations pour rejoindre la distribution de ce film produit par le studio indépendant Annapurna Pictures, a indiqué à l'AFP une porte-parole de la maison de production, confirmant des informations du site spécialisé The Hollywood Reporter.

Nicole Kidman interprètera la journaliste Gretchen Carlson, qui a été à l'origine des premières accusations publiques de harcèlement sexuel visant Roger Ailes, fondateur et PDG de Fox News, en juillet 2016.

Le sort de Roger Ailes a basculé quelques semaines plus tard lorsque Megyn Kelly, l'une des stars de la chaîne qui sera, elle, jouée par Charlize Theron, a affirmé avoir reçu des avances du PDG dix ans plus tôt.

Débarqué, le dirigeant a été suivi, quelques mois plus tard, par le présentateur vedette de Fox News, Bill O'Reilly, également accusé de harcèlement par plusieurs femmes.

En octobre 2017, Megyn Kelly avait accusé Fox News d'avoir longtemps protégé Bill O'Reilly, malgré les allégations dont il était l'objet.

Selon une enquête du New York Times, la chaîne aurait versé plusieurs millions de dollars à des victimes présumées du présentateur pour acheter leur silence.

Plusieurs procédures civiles intentées par d'anciennes collaboratrices de Fox News et du groupe Fox ont dépeint plusieurs exemples d'avances, de violences verbale et physique, ou d'employées et de journalistes traitées de "putes" ou de "salopes".

Plusieurs anciennes de la chaîne, salariées ou intervenantes régulières à l'antenne, ont également accusé Fox News de les avoir écartées après leurs témoignages.

L'affaire avait précédé de quelques mois le scandale Weinstein, qui a depuis emporté avec lui de nombreux responsables et journalistes au sein d'autres chaînes et rédactions.

Le film sera réalisé par Jay Roach ("Trumbo", "Mon beau-père et moi"), sur la base d'un script de Charles Randolph, co-scénariste de "The Big Short: le casse du siècle", qui lui a valu un Oscar.

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L'opposition critique le gouvernement Trudeau pour la pénurie d'«EpiPen»

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Les partis de l'opposition à Ottawa demandent aux libéraux de Justin Trudeau de s'attaquer à la pénurie d'auto-injecteurs d'épinéphrine, qui peuvent sauver des vies en cas de réaction allergique grave.

Selon le porte-parole néo-démocrate en matière de santé, Don Davies, le gouvernement fédéral a le devoir de veiller à ce que ces injecteurs, commercialisés sous le nom d'«EpiPen», soient toujours disponibles en quantité suffisante dans les pharmacies du pays. M. Davies serait même prêt à menacer les détenteurs de brevets pharmaceutiques de perdre le droit de vendre leurs produits sur le marché canadien.

Les conservateurs, de leur côté, demandent au gouvernement d'encourager le développement d'un approvisionnement canadien.

Le géant pharmaceutique Pfizer, établi aux États-Unis, produit ses «EpiPen» dans une usine située près de Saint-Louis, au Missouri; aucun autre médicament similaire n'est vendu au Canada. Pfizer a déclaré cette semaine que ses stocks d'«EpiPen» sont très bas, et que les doses pour adultes risquent de manquer en août.

Des observateurs préviennent que ce genre de pénuries pourraient continuer à se reproduire parce que rien n'oblige les sociétés pharmaceutiques à assurer un approvisionnement constant.

Santé Canada, de son côté, a simplement indiqué que toute personne qui subirait une réaction anaphylactique et qui n'aurait qu'un «EpiPen» périmé devrait l'utiliser quand même, avant de composer immédiatement le 9-1-1.

«C'est inacceptable que la réponse de Santé Canada à la pénurie d'EpiPen ait été de dire à la population d'utiliser des injecteurs expirés, a soutenu M. Davies mercredi. La ministre de la Santé n'aurait jamais dû laisser cette situation risquée se produire. C'est maintenant à elle de corriger les choses immédiatement.»

Les néo-démocrates demandent à Santé Canada d'exiger des détenteurs de brevets qu'ils fournissent le médicament, sans quoi ils perdront leur autorisation de vente sur le marché canadien. «Lorsque des compagnies pharmaceutiques étrangères ne parviennent pas à fournir des médicaments susceptibles de sauver des vies aux Canadiennes et aux Canadiens, le gouvernement fédéral peut et doit agir», a soutenu le député Davies.

Rappel de crèmes et lotions pour la peau d'Ayotai Canada pouvant présenter de graves risques pour la santé

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Santé Canada a saisi huit lotions et crèmes pour la peau non autorisées d'Ayotai Canada. L'étiquette indique la présence d'un médicament d'ordonnance (propionate de clobétasol ou dipropionate de bétaméthasone). Les lotions et les crèmes non autorisées ont été distribuées par Ayotai et vendues par divers détaillants du Québec.

Les médicaments d'ordonnance ne peuvent être délivrés que par un professionnel de la santé à un patient ayant une ordonnance valide. Les produits visés peuvent présenter de graves risques pour la santé. Leur innocuité, leur efficacité et leur qualité n'ont pas été évaluées par Santé Canada.

Les consommateurs ayant acheté ou utilisé ces produits sont à risque, particulièrement les femmes enceintes ou qui allaitent.

Voici les produits visés:

La crème Bétasol

La lotion Bétasol

La crème Diprosone

Haloderm

La crème L'abidjanaise

La crème Lemonvate

La crème Natural Papaya

La crème Nature Secrète

Les consommateurs ne devraient pas utiliser pas ces produits et devraient consulter un professionnel de la santé.

Les consommateurs devraient aussi lire l'étiquette des produits de santé pour vérifier si Santé Canada en a autorisé la vente. Les produits homologués ont un numéro d'identification du médicament (DIN), un numéro de médicament homéopathique (DIN‑HM) ou un numéro de produit naturel (NPN) de huit chiffres.

Santé Canada a saisi les produits à l'entrepôt de l'entreprise et demandé que celle-ci procède à un rappel des produits déjà en circulation.

Alex Nevsky et Vanessa Pilon accueillent leur fille

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Ça y est, c'est fait! Vanessa Pilon a accouché il y a quelques jours d'une petite fille prénommée Claire, et bébé, maman et papa se portent bien.

Sur Instagram, les deux nouveaux parents ont souligné leur bonheur et ont remercié la sage-femme qui s'est occupée de l'accouchement. «Petite merveille arrivée dans nos vies avec le soleil de dimanche matin, après une nuit intense, magique, difficile, animale, puissante et inoubliable», a écrit Vanessa Pilon.

Claire. 🌱🦁 Petite merveille arrivée dans nos vies avec le soleil de dimanche matin, après une nuit intense, magique, difficile, animale, puissante et inoubliable. Elle a pu naître naturellement, dans notre maison, grâce au soutien du plus merveilleux papa, et de l'équipe incroyable de sage-femmes de la maison de naissance du Haut-Richelieu, qui nous a suivi avec humanité, dévouement et passion tout au long de cette aventure, en honorant nos choix. Il y a présentement pénurie de ces fées au Québec, et peu de femmes qui désirent une place en maison de naissance finissent par y accéder. Je croise les doigts pour que les choses changent. Pour que nous puissions toutes avoir le choix. Merci aussi à la plus douce, @jacyntheladoula, coeur grand et lumineux, qui m'a guidée pour accéder à toute ma force, avant et pendant l'accouchement. Merci à @maryse_martin_vivreenharmonie, pour les outils d'auto-hypnose. Elle offre une formation en ligne complète qui m'a vraiment été utile. Et @karinelasagefemme, grande âme qui offre un espace virtuel préparatoire qui m'a beaucoup fait de bien. Merci à toutes ces femmes qui honorent ce travail miraculeux qu'est celui de donner la vie. ✨🙏🏼💛

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Pour sa part, le papa, Alex Nevsky, a partagé son bonheur d'une phrase remplie d'émotion. «Je n'ai jamais été si heureux, si amoureux», a-t-il assuré.

Félicitations aux nouveaux parents!

Qui est derrière la page Facebook «Québec Fier»?

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QUÉBEC – Vous avez peut-être vu apparaître dans les dernières semaines, sur votre fil d'actualités Facebook, davantage de publications pour exiger la privatisation de la Société des alcools du Québec (SAQ), pour s'opposer au registre des armes à feu au Québec ou encore pour ridiculiser le premier ministre Justin Trudeau.

Le groupe activiste «Québec Fier» s'inspire du mouvement «Ontario Proud» qui a contribué à faire élire le premier ministre conservateur Doug Ford dans la province voisine. Pourtant, les acteurs derrière la page québécoise insistent pour dire que leur groupe n'est pas partisan.

Inspiré par l'influence d'Ontario Proud, Maxime Hupé - l'ancien directeur des communications de Maxime Bernier – a décidé de réserver le nom de domaine www.quebecfier.org pour un éventuel site web l'hiver dernier. Il a aussi réservé le nom du groupe pour une page Facebook.

Mais M. Hupé, qui était à l'emploi du sénateur conservateur Larry Smith, dit s'être rendu compte que la gestion d'une telle page était «incompatible» avec ses fonctions de jour. Il a donc approché Jean Philippe Fournier, qui a été candidat du Parti conservateur du Canada et du Québec, pour alimenter la page.

M. Fournier bénéficie des conseils de l'animateur Éric Duhaime, qu'il a rencontré par le biais du défunt Réseau Liberté-Québec – un organisme qui favorisait le réseautage entre les personnes qui souhaitent «mettre fin à la sacralisation du modèle québécois».

Contre le PLQ, pour la CAQ?

À tout juste 24 ans, M. Fournier n'hésite pas à barouetter les libéraux fédéraux et provinciaux à coups de memes et de vidéos. M. Duhaime partage les publications, si bien qu'elles sont partagées des centaines, voire des milliers de fois sur les réseaux sociaux.

«Québec Fier» aiderait-il à faire élire la Coalition avenir Québec le 1er octobre prochain? «Québec Fier n'est pas un organe d'un parti politique. On pourrait égratigner n'importe quel parti, n'importe quel chef s'il fait quelque chose qui est propice aux critiques», se défend-t-il.

M. Fournier se défend également de véhiculer des fake news, puisque certaines de ses publications sont appuyées par des études de l'Institut économique de Montréal ou des articles de journaux.

Pas plus démagogique que les syndicats, dit Duhaime

Éric Duhaime, lui, croit que les publications de «Québec Fier» font un certain «contrepoids» aux syndicats. «En quoi c'est plus démagogique que les affiches syndicales dans les rues de Québec? Je pense que c'est la réplique à la démagogie syndicale», estime celui qui se considère comme un «orphelin politique».

Même si le slogan de son groupe – «Pour que le Québec retrouve sa fierté» - ressemble au slogan «Make America Great Again» qui a fait élire le président américain Donald Trump, M. Fournier rejette les comparaisons avec le populisme à l'américaine.

«Je ne veux pas parler de Trump, parce que ça n'a vraiment pas rapport avec nous. Ça m'attriste un peu qu'à chaque fois qu'il y a quelque chose d'un peu à droite, le monde est vite à faire des comparaisons avec Trump», ajoute-t-il.

M. Hupé, lui, a perdu son emploi au bureau du sénateur Smith mercredi après que le chroniqueur politique Yves-François Blanchet a révélé au 98,5 FM qu'il était à l'origine de «Québec Fier».

Ville sanctuaire: Montréal planche sur le «don't ask, don't tell» pour protéger les immigrants sans statut

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Montréal souhaite éliminer les situations où la Ville requiert des informations sur le statut d'une personne, permettant ainsi aux immigrants sans papier d'accéder à ses services sans crainte d'être déportés. La police souligne toutefois l'utilité des vérifications de statut lorsqu'elle interpelle un individu.

L'administration Plante avance lentement mais sûrement dans la recherche de mesures mettant en application la Déclaration de la Ville sanctuaire adoptée l'an dernier, selon des documents obtenus par le HuffPost Québec en vertu de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics. Dans un rapport daté du 22 mai dernier, on note que la Ville songe à appliquer la méthode «don't ask, don't tell» («ne demande pas, ne dénonce pas») dans ses interactions avec les quelque 50 000 sans papier présents sur son territoire.

Une étude commandée auprès de la chaire REALISME (Recherches appliquées interventionnelles en santé mondiale et équité) de l'Université de Montréal indique que plusieurs personnes évitent d'utiliser les services municipaux, même les bibliothèques, par peur de devoir s'identifier... et ainsi montrer qu'ils n'ont pas de statut légal.

«Je me méfie des services communautaires et publics parce que partout on me demande des papiers», affirme une Colombienne de 43 ans dans le document.

Des participants à l'étude suggèrent la création d'une «carte d'identité municipale» qui serait accessible à tout résident, peu importe qu'il ait ou non un statut juridique. L'idée revient aussi dans d'autres documents.

Cette carte pourrait même être utilisée pour ouvrir un compte en banque pour favoriser la sécurité financière. Aucune décision n'a toutefois été prise par la Ville.

Peur de la police

La recherche de la chaire REALISME montre surtout une méfiance importante à l'égard du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). La crainte d'être dénoncé aux autorités frontalières lors d'une intervention pour une infraction mineure, ou même lorsqu'on est victime d'un crime, est énorme.

Le SPVM est le corps policier canadien qui contacte le plus souvent les services frontaliers.

La Ville cherche d'ailleurs comment limiter la collaboration entre le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et l'Agence de services frontaliers du Canada (ASFC), dans un contexte légal où un minimum de collaboration est incontournable. Comme nous le rapportions en mars, le SPVM contacte les services frontaliers plus souvent que tout autre corps policier canadien, généralement pour vérifier le statut d'immigration d'une personne.

Le principe «don't ask, don't tell» signifierait que les agents ne contacteraient plus l'ASFC pour vérifier le statut d'une personne interpellée. La police continuerait toutefois d'exécuter les mandats d'arrestation pour une personne visée par un renvoi et à participer à des opérations conjointes contre le crime organisé, par exemple.

Actuellement, les milliers de vérifications de statut effectuées chaque année par le SPVM peuvent survenir pour des interactions aussi simple qu'une contravention pour avoir traversé la rue illégalement.

Nécessaire pour l'identification, dit le SPVM

Selon l'inspecteur Caroline Cournoyer, responsable du dossier de la Ville sanctuaire au SPVM, les agents n'ont pas le droit de vérifier le statut d'une personne sans raison. C'est généralement utilisé pour vérifier l'identité de l'individu lorsque l'agent croit qu'il ne dit pas la vérité.

«Prenons pour exemple quelqu'un qui a commis une infraction municipale et on a un doute sur son identité. On peut parler aux voisins, à la famille pour confirmer cette identité. Mais une autre ressource possible est l'ASFC. [...] L'Agence peut communiquer une photo ou donner le nom d'une tierce partie qu'on va pouvoir appeler pour valider l'identité de la personne», explique-t-elle.

Le problème, c'est que l'ASFC peut alors être alertée que cet individu se trouve en sol canadien malgré l'expiration d'un visa ou le refus de sa demande d'asile, par exemple. L'Agence peut ensuite entamer une enquête qui mènera à l'expulsion de la personne.

En entrevue au HuffPost Québec, Mme Cournoyer ne se prononce pas sur la possibilité d'éliminer ces vérifications, mais souligne plusieurs fois leur utilité.

Mme Cournoyer ajoute que, dans le cas des crimes sexuels, la police n'a pas le droit de vérifier le statut d'immigration d'une victime présumée. Dans les autres cas, le motif d'identification doit être présent.

Selon Magda Popeanu, responsable du dossier de la Ville sanctuaire, l'administration Plante a l'intention d'appliquer le principe de «don't ask, don't tell» à l'ensemble des services, y compris la police.

«C'est exactement ce qu'on est en train de regarder avec la police et avec l'Association des avocats en droit de l'immigration. C'est l'intention de l'administration», dit-elle.

Mme Popeanu promet que «de bonnes nouvelles» sont à venir dans le dossier de la Ville sanctuaire. Des paroles qui font écho à celles de la mairesse Valérie Plante, qui annonçait ce printemps que le plan d'action serait dévoilé «très prochainement».

Une «cellule d'intervention» pour dénoncer les abus

La Ville et le SPVM semblent toutefois avoir trouvé un terrain d'entente en ce qui concerne la dénonciation d'abus à l'encontre de personnes sans statut. Une «cellule d'intervention» pourrait être créée avec l'aide du Centre d'aide aux victimes d'actes criminels (CAVAC), afin de garder les policiers à un bras de distance.

Selon un rapport produit le mois dernier intitulé «Cellule d'intervention et de protection», le CAVAC deviendrait en quelque sorte un guichet unique pour toutes sortes de dénonciations. En plus des crimes contre la personne, l'organisme recueillerait des plaintes concernant le logement et les abus en emploi, sans jamais demander le statut de la victime.

Le CAVAC offrirait du soutien psychosocial et juridique, entre autres. Avec l'autorisation de la victime, il pourrait envoyer des dénonciations — même des dénonciations anonymes — aux autorités compétentes, soit le SPVM, la Régie du logement ou la Commission des normes, de l'éthique, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), selon le cas.

Selon l'inspecteur Cournoyer, le SPVM peut, dans certaines circonstances, enquêter sur des situations d'abus sans connaître les victimes. C'est notamment le cas pour des situations de fraude. Les activités criminelles peuvent ainsi être interrompues, même si personne n'est traduit en justice faute de témoignages.

La cellule coûterait environ 130 000$ la première année si elle est mise en place, en comptant les outils de communication. La décision finale n'a toutefois pas encore été prise.

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Elle revendique un congé payé pour la mort de son chat, le Tribunal administratif du travail dit non

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Même si on les adore, les animaux de compagnie sont des biens - pas des individus - au sens de la loi. / Image d'archives.

Chantal Dumais considérait sa chatte Juliette, âgée de deux ans et demi, comme un membre de sa famille.

Lorsqu'elle a ouvert sa porte pour découvrir son minet inanimé et ensanglanté, il y a trois ans, elle a appelé son employeur en pleurs pour demander la permission de travailler à distance, à partir de chez elle.

En entrevue téléphonique, la dame confie qu'elle était si bouleversée, cette journée du mois de juin 201, qu'elle était incapable de travailler.

Toutefois, si Mme Dumais considérait son animal de compagnie comme un membre de sa famille, son employeur et la loi ont vu les choses différemment.

Le Tribunal administratif du travail a récemment tranché en faveur de son ex-employeur, jugeant que la clinique médicale où travaillait la demanderesse avait le droit de refuser sa requête de rester chez elle.

Malgré la décision du Tribunal administratif du travail, Chantal Dumais continue de croire que le deuil d'un animal devrait constituer une raison valable pour obtenir un congé payé.

«Rien dans la loi ne permet à un salarié de s'absenter du travail en raison du décès d'un animal de compagnie», a écrit le juge administratif Sylvain Allard.

Cette décision survient après que Mme Dumais eut déposé une autre plainte contre son ex-employeur, alléguant avoir été poussée à démissionner après avoir subi du harcèlement psychologique. Elle prétend avoir fait l'objet de commentaires désobligeants et d'une surveillance excessive.

Le jour de la mort de sa chatte, Chantal Dumais soutient avoir travaillé à partir de chez elle, malgré le refus de sa supérieure.

«Si tu ne peux pas venir au bureau, tu ne peux pas plus travailler chez toi», peut-on lire dans l'un des messages envoyés à la plaignante et déposé au tribunal administratif.

Chantal Dumais a quitté son emploi peu de temps après, lorsqu'elle a appris qu'elle n'avait pas été rémunérée pour la journée en litige.

La plainte relative à son départ a aussi été rejetée par le juge administratif Sylvain Allard, qui conclut que la dame a quitté son emploi de son plein gré et que l'employeur n'a pas exercé de harcèlement psychologique.

Malgré ce revers, Mme Dumais croit toujours avoir été traitée injustement et elle maintient que les propriétaires d'animaux devraient avoir droit à une journée de congé payé lors du décès de leur compagnon.

Les normes du travail du Québec prévoient qu'un salarié a droit à une journée de deuil payée pour le décès d'un conjoint, d'un enfant, d'un parent, d'un frère ou d'une soeur.

Un employé peut aussi se prévaloir d'une journée de deuil non rémunérée dans le cas du décès d'un grand-parent, d'un petit-enfant, d'un beau-fils ou d'une belle-fille ainsi que d'un membre de la famille immédiate de son conjoint.

Certains employeurs choisissent cependant d'offrir des conditions plus généreuses ou d'élargir leur définition de ce qui constitue un proche.

En plus de polluer les océans, le plastique contribue au réchauffement climatique

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Inesthétiques et dangereux pour la faune, les déchets en plastique libèrent aussi des gaz à effet de serre en se dégradant, contribuant probablement au réchauffement climatique, affirme mercredi une étude publiée aux États-Unis.

Ces émissions de gaz --comme le méthane ou l'éthylène-- ne sont pour l'heure pas prises en compte dans les calculs des scientifiques tentant de mesurer la teneur de l'atmosphère en gaz à effet de serre et leur impact sur le climat, selon cette étude publiée dans la revue PLOS ONE.

Les chercheurs ont fait des tests sur tous types de produits --bouteilles d'eau, sacs, emballages ou produits industriels-- et sont arrivés à la conclusion que le polyéthylène, le polymère le plus répandu, "était l'émetteur le plus prolifique".

Les chercheurs n'ont pas encore déterminé la quantité de gaz à effet de serre ainsi libérée, "mais il est urgent de le faire", a souligné David Karl, l'auteur principal de cette étude, au regard des 8 milliards de tonnes de plastique répandus sur terre et une production qui est prévue de doubler dans les deux prochaines décennies.

Cette source de gaz à effet de serre "n'est pas encore prise en compte dans les calculs pour les cycles du méthane et de l'éthylène, et pourrait s'avérer significative", a insisté David Karl, qui enseigne à l'université de Hawaï.

"Notre découverte apporte encore une fois la preuve qu'il faut arrêter la production de plastiques à la source, en particulier les produits à usage unique", a affirmé une co-auteure de l'article, Sarah-Jeanne Royer, chercheuse à l'International Pacific Research Center de l'université de Hawaï.

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Le besoin de ne rien faire

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J'aime particulièrement ne rien faire. En fait, j'ai besoin de ne rien faire à intervalle régulier. Pendant des années, j'ai été gênée de l'avouer. Gênée de répondre «absolument rien!» quand quelqu'un me demandait ce que j'avais de prévu pendant la fin de semaine ou ce que j'avais fait de mes premiers jours de vacances.

Il y a comme une peur de se faire juger. Les médias sociaux sont tellement remplis de photos de gens qui font plein de choses tout le temps. Combien de fois on prend des vacances et on en revient plus fatigués? On arrive souvent au dimanche soir plus exténués que le vendredi après une semaine de travail. On veut tellement en faire des affaires, en profiter au maximum, rentabiliser chaque seconde.

Il y a comme un gros buzz autour d'une vie remplie jusqu'à satiété, qui rend malaisant l'aveu d'un besoin de vide dans la mienne. En tant qu'introvertie, c'est pourtant vital pour moi. Ne rien faire peut inclure beaucoup de petites choses. C'est surtout rien de constructif. Rien de performant. Rien d'inscrit sur une to-do list.

Savourer un milkshake étendue au soleil en faisant semblant de lire un livre. Écouter distraitement un film en flattant mes chats. M'accorder une sieste en après-midi, même si je me suis levée tard et que ça ampute ma journée. Me bercer pendant des heures en me perdant dans des réflexions de toutes sortes. Regarder un peu les plantes pousser.

Ne rien faire, c'est encore mieux dans un bel endroit. Dehors, au soleil ou sur le bord de l'eau par exemple.

Ne rien faire, c'est encore mieux dans un bel endroit. Dehors, au soleil ou sur le bord de l'eau par exemple. Regarder passer les nuages. Sentir la brise sur ma peau ou la chaleur du soleil. Observer les vagues embrasser la rive ou un champ onduler au rythme du vent. Me laisser emplir de la beauté de la nature. Canaliser le calme et la tranquillité ambiante. Juste le plaisir d'être bien, dehors ou pas.

Ne rien faire, c'est un ressourcement par le vide. Un moment de flottement où tout est volontairement en suspens. Sans agenda, sans tâches. Ne laisser aucune pression ou stress bousculer notre non-emploi du temps. Remettre à demain de façon préméditée. Laisser les il faut que de côté. Savourer chaque seconde de tranquillité pour relaxer. Refaire le plein de paix intérieure, évacuer le stress. Juste regarder un peu le temps passer. Le laisser couler lentement, sans la culpabilité de le gaspiller. Le laisser s'égrener sans vérifier l'heure aux cinq minutes. Sans la peur de l'avoir perdu.

Ne rien faire, c'est un moment avec soi-même. Un tête-à-tête personnel dénué de pertinence qui sert à se retrouver.

Ne rien faire, c'est un moment avec soi-même. Un tête-à-tête personnel dénué de pertinence qui sert à se retrouver. S'éloigner un peu de tout, le temps d'un instant, pour plonger en soi. Il ne s'agit pas de laisser passer sa vie sans rien faire, loin de là. Ça veut simplement dire s'accorder des moments de vide pour calmer le tourbillon constant de la vie. Se recharger. Remplir sa jauge de zénitude. Remettre le compteur à zéro.

Bref, je ne pourrais pas profiter pleinement de la vie si je ne m'arrêtais pas totalement par-ci par-là. J'ai simplement besoin de faire le plein de vide pour mieux le remplir par la suite.

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Pas de pantalon pour Jennifer Lopez, des bottes à la place!

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Après Céline Dion, c'est au tour de Jennifer Lopez d'afficher des bottes cuissardes en jean plutôt ... contestées.

La star portait un modèle de la griffe Versace que la marque italienne s'est empressée de partager sur son compte Twitter. Les voici.

Chemise blanche faisant office de robe (courte) et bottes en jean agrémentées de petites ceintures en faux cuir, la chanteuse cheveux tirés en arrière en queue de cheval a fait jaser. Son jeans serait-il tombé?! Oups.

On pourrait les appeler les bottes de la discorde, elles n'ont pas fait l'unanimité!

« Son jeans est-il tombé?»

«Elles sont horribles... même sur J Lo... Si elles ne lui vont pas à elle, elles ne peuvent aller à personne. »

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Maina Iquasiak Aculiak a été retrouvée à Montréal

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Une femme inuite qui était à Montréal pour y subir une chirurgie et qui était disparue depuis une semaine a finalement été retrouvée par un policier, jeudi, dans l'arrondissement Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension.

Maina Iquasiak Aculiak, qui est âgée de 48 ans, était portée disparue depuis le 27 juillet, après avoir quitté un centre opérationnel du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) où elle avait dégrisé. Elle avait été vue pour la dernière fois dans l'arrondissement de Saint-Laurent au Centre opérationnel Ouest du SPVM, situé sur le boulevard Thimens, rapporte La Presse.

Mme Iquasiak Aculiak était hospitalisée à l'Institut de réadaptation Gingras-Lindsay, dans Côte-des-Neiges, lorsqu'elle a été arrêtée par le SPVM. Le centre a contacté la police après avoir constaté qu'elle était en état d'ébriété, selon TVA Nouvelles. Des policiers l'ont alors transportée au centre opérationnel afin qu'elle dégrise.

Après avoir dégrisé, elle a été laissée en pleine nuit devant le bâtiment. Les policiers lui ont remis un billet de transport en commun pour qu'elle regagne l'Institut de réadaptation Gingras-Lindsay, indique CTV News.

Elle était à Montréal pour subir une opération pour des blessures survenues après avoir été happée par un véhicule du Corps de police régional Kativik, le 4 avril dernier. Selon APTN, elle s'enfuyait de la police dans le village d'Umiujaq après avoir commis un vol à l'étalage lorsque l'incident est survenu. Elle s'était fracturé plusieurs côtes, six vertèbres, son bras gauche en plus d'une perforation d'un poumon ainsi que des lacérations à un rein et au foie.

Le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) a d'ailleurs lancé une enquête sur cet incident, deux mois après qu'il ait eu lieu. C'est à la suite d'un reportage de La Presse qui relatait toute l'étendue des blessures que Mme Iquasiak Aculiak avait subies que le BEI a pris la décision d'enquêter sur cet incident.

5 choses à savoir sur la pansexualité

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Parce que les désirs des êtres humains ne se résument pas à l'hétérosexualité et à l'homosexualité, voici quelques explications sur un terme dont on entend de plus en plus parler, sans pour autant le comprendre : la pansexualité.

1. Les gens n'ont pas tous la même définition

Certains parlent d'omnisexualité. D'autres l'incluent parmi les non-monosexualités. En plus clair, il s'agit de l'orientation sexuelle des individus qui peuvent être attirés, tant physiquement, psychologiquement et sentimentalement, par une personne de n'importe quel sexe et de n'importe quel genre. Il n'est aucunement question d'une déviance sexuelle, malgré ce que certaines personnes non-éduquées sur le sujet prétendent.

2. Ce n'est pas un synonyme de bisexualité

Les individus qui ne s'identifient pas comme des hétéros ou des gais n'appartiennent pas automatiquement à la catégorie des bisexuels. Non, les pansexuels ne sont pas des bis en manque de synonymes.

Les nuances peuvent sembler minimes pour quiconque n'utilise pas ces termes régulièrement, mais elles existent. Alors que les bisexuels s'intéressent à la fois aux hommes et aux femmes, les pansexuels peuvent être attirés par les hommes cisgenres, les femmes cisgenres, les queers, les travestis, les intersexuels, les transsexuels (en transition ou après transition), ceux qui se disent de genre fluide, les personnes au genre neutre, ceux qui se décrivent sans genre afin de ne pas être soumis aux pressions de la société voulant absolument définir l'appartenance à un genre précis, et plus encore.

Le drapeau de la Fierté pansexuelle

3. Le terme tire son origine de...

Si on pousse la compréhension un cran plus loin, on peut analyser la signification du préfixe « bi », qui fait référence à « deux », et du préfixe « pas », qui peut se traduire par « tous » en grec. Ainsi, la pansexualité reconnaît clairement la pluralité des genres et des identités, ce qui implique également la notion que chaque individu peut vivre le concept d'orientation sexuelle et d'identité de genre à sa façon, et que chacun peut utiliser ou non une étiquette pour des raisons qui lui appartiennent.

4. Les pansexuels ne veulent pas se taper tout ce qui bouge

Le problème avec l'étymologie, c'est qu'elle donne l'impression à certaines personnes que les pansexuels veulent coucher avec TOUT le monde. Or, il n'y a rien de plus faux.

Le fait qu'ils aient une ouverture et une attirance potentielle pour des individus de tous les genres, de tous les sexes et de toutes les orientations sexuelles, cela ne signifie pas qu'ils sont intéressés par tout le monde. Et encore moins qu'ils veulent du sexe sans arrêt. Si c'était le cas, ça voudrait dire que les femmes hétéros seraient attirées par absolument tous les hommes hétérosexuels ou que les gais voudraient coucher avec tous les homosexuels. C'est un non-sens.

5. C'est de plus en plus médiatisé et commun

Jessie Nadeau

Si vous avez l'impression que la sexualité fait davantage les manchettes depuis quelques années, vous n'avez pas tort.

En plus de l'ouverture grandissante de la société envers les minorités sexuelles, plusieurs personnalités publiques s'affichent comme pansexuelles. C'est le cas de Janelle Moane, de Miley Cyrus, de Christine and the Queens, et plus près de chez nous, de l'ex-participante d'Occupation Double Bali, influenceuse et activiste Jessie Nadeau.

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Arabie saoudite: la soeur de Raif Badawi encore arrêtée

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Michelle Obama et Hillary Clinton félicitent Samer Badawi, lauréate du Prix international de la femme de courage en 2012.

La soeur du blogueur emprisonné Raif Badawi a été arrêtée en Arabie saoudite, soutient Amnistie internationale.

L'organisme de défense des droits de la personne affirme que Samar Badawi a été arrêtée plus tôt cette semaine en compagnie d'une autre militante, Nassima al Sada.

Son frère Raif Badawi avait été arrêté en Arabie saoudite en 2012, puis condamné à 1000 coups de fouet et 10 ans de prison pour avoir critiqué des leaders religieux. Il a reçu 50 coups de fouet en janvier 2015 lors d'une flagellation publique, mais il ne semble pas avoir reçu d'autres châtiments corporels depuis. Sa femme et ses trois enfants vivent à Sherbrooke, et sont devenus citoyens canadiens le mois dernier.

Lynn Maalouf, directrice des recherches pour le Moyen-Orient à Amnistie internationale, estime que ces nouvelles arrestations s'inscrivent dans une vague de répression des défenseurs des droits de la personne en Arabie saoudite.

"Ces femmes courageuses, derniers vestiges de la communauté des droits humains dans le pays, sont désormais en détention elles aussi, écrit Mme Maalouf dans un communiqué. La direction prise par l'Arabie saoudite sous le régime du prince héritier Mohammed ben Salmane ne laisse aucune place aux défenseurs des droits humains dans le pays."

La sinistre réalité est que les militants continuent d'être arrêtés en raison de leur travail pacifique en faveur des droits humains.Amnistie internationale

Selon Amnistie internationale, Mme Badawi avait déjà été ciblée à plusieurs reprises par le gouvernement saoudien pour son action militante - elle avait déjà été arrêtée en 2016, et soumise à une interdiction de voyager en 2014.

"Il semble que Samar Badawi et Nassima al Sada soient de nouveau persécutées en raison d'activités qu'elles ont menées précédemment en faveur des droits humains et, si c'est le cas, elles doivent être libérées immédiatement et sans condition", écrit Amnistie internationale.

"Les autorités saoudiennes n'épargnent pas leurs efforts pour donner l'image d'un pays qui met en place des réformes d'envergure afin de 'moderniser' le royaume, mais la sinistre réalité est que les militants continuent d'être arrêtés en raison de leur travail pacifique en faveur des droits humains."

La ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, se disait jeudi "très alarmée" d'apprendre l'emprisonnement de Samar Badawi. "Le Canada appuie la famille Badawi dans cette difficile épreuve, et nous continuons de fortement appeler à la libération de Raif et Samar Badawi", a-t-elle écrit sur son compte Twitter.

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Apple franchit le cap des 1000 milliards de dollars en bourse

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Apple, le groupe américain connu pour avoir révolutionné le monde de l'informatique et du téléphone portable avec son célèbre iPhone, est devenu jeudi la première entreprise privée à valoir plus de 1000 milliards de dollars en Bourse.

Ce cap symbolique a été franchi quand l'action a atteint vers 11h50 le prix de 207,05 dollars à Wall Street.

L'entreprise publique chinoise PetroChina avait brièvement franchi ce seuil en 2007 lors de son introduction en Bourse mais était vite redescendue.

Même si techniquement cette étape n'est pas significative, les courtiers et investisseurs de Wall Street aiment bien le symbole que représentent les chiffres ronds.

"La barre des 1000 milliards est surtout psychologique en envoyant au marché un message de croissance et d'importance", remarque Howard Silverblatt, spécialiste des indices pour S&P Dow Jones Indices.

Dans la salle de marchés de la banque LBBW à New York, "il n'y a pas eu d'excitation particulière", a observé Karl Haeling, spécialiste des marchés pour l'établissement.

"Que l'entreprise vaille 990 milliards ou 1000 milliards de dollars en Bourse, cela ne change pas grand chose pour les investisseurs", a-t-il souligné. "C'est surtout la preuve de l'importance qu'a pris Apple" dans l'économie américaine.

Tournis

Le groupe californien a encore fait preuve cette semaine de sa santé insolente en publiant ses résultats trimestriels, une performance qui a dopé l'action en Bourse au cours des deux dernières séances.

Les chiffres annoncés mardi donnent le tournis: plus de 90 millions d'iPhone vendus depuis le début de l'année, 53,3 milliards de dollars de chiffre d'affaires trimestriel pour un bénéfice net de 11,5 milliards.

"Apple est une entreprise extraordinaire", résumait récemment Bill Gates, patron de Microsoft. Cet autre mastodonte historique de la "tech", et ancien grand rival d'Apple, vaut 818 milliards de dollars à Wall Street.

"Les géants technologiques font (tous) de très, très gros bénéfices en ce moment, mais Apple en (engrange) l'essentiel", ajoutait-il sur la chaîne CNBC.

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Coté en Bourse depuis 1980, Apple n'y a pas toujours été aussi florissant, frôlant même la faillite dans les années 1990.

Le groupe a profité du succès de ses Mac, iPod, iPad et iPhone et de tous les services qui y sont associés. Il aligne depuis des performances record trimestre après trimestre.

Assis sur de colossales réserves de liquidités, Apple a aussi procédé ces dernières années à de nombreux rachats d'actions, dopant automatiquement la valeur du titre.

Les analystes s'inquiètent parfois de voir la marque à la Pomme ne pas sortir de produit innovant. Et, régulièrement, les marchés boursiers bruissent de rumeurs sur une baisse possible des ventes d'iPhone, qui représentent plus de la moitié de son chiffre d'affaires, et traquent le moindre signe de faiblesse du colosse.

Pour Benedict Evans, de la société d'investissement Andreessen Horowitz et expert du secteur technologique, c'est justement cette capacité à ne pas faire ce qui est attendu, héritée de son charismatique patron-fondateur Steve Jobs, qui constitue le plus d'Apple.

"La tendance qu'ont beaucoup de gens dans la 'tech' de présumer qu'un produit Apple va connaître un échec parce que (l'entreprise) fait des choix qu'ils n'auraient pas faits est l'un de (ses) plus gros avantages compétitifs", dit-il sur Twitter.

As-tu peur de briller?

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Je me suis souvent posé cette question, et, pendant que j'étais dans ma tête à réfléchir, je n'étais pas dans mon cœur, connectée à cette magnifique essence que je suis. Tout déviait alors, me donnant l'impression d'être une balle de ping-pong en plein milieu d'un match olympien.

J'ai peur de briller, car briller c'est m'habiter pleinement. C'est valser à chaque instant avec l'Univers, m'accueillant dans TOUT ce que je vis avec compassion. C'est laisser les archives mentales et émotions cristallisées remonter, circuler et se dissoudre, pour me permettre de ressentir la joie et la plénitude.

C'est cesser de vouloir tout contrôler et faire arriver les choses, de mesurer, analyser, rationaliser... C'est faire 100% confiance à mes inspirations, sans avoir aucune idée de leur raison d'être. C'est cesser de retenir tout: la souffrance, la tristesse, la peur, la performance, la perfection, le désir d'aider les autres, de les «sauver» comme de cesser complètement de me dire «victime» de quelque situation, pour accueillir pleinement la magnifique cocréatrice que je suis.

Au-delà de tout ça, briller ça veut dire découvrir qui je suis vraiment, tout au fond de moi, au cœur du cœur, dans l'essence.

J'ai été dans cette quête toute ma vie. J'ai tout fait pour me trouver, pas juste une facette du diamant que je suis, mais l'entièreté du joyau et pourtant, arrivée aux portes de la grotte cachant ce fabuleux trésor, mes jambes se sont mises à branler. J'aurais parfois eu envie de m'enfuir en courant à l'autre bout du monde pour ne pas voir ce qui s'y trouve. Pourquoi?

Je suis très consciente que plus je brille, plus ça dérange ceux qui choisissent de ne pas s'ouvrir à eux-mêmes, comme ceux qui brillent me dérangent parfois.

Parce que je suis très consciente que plus je brille, plus ça dérange ceux qui choisissent de ne pas s'ouvrir à eux-mêmes, comme ceux qui brillent me dérangent parfois. Ça nous confronte à ce qui n'est pas accueilli et dissout en nous; ressentir cela n'est pas vraiment agréable, on va se le dire.

J'ai toujours eu l'impression que si je brillais, j'allais faire souffrir les gens autour de moi et ayant pris toute ma vie le lourd poids d'épargner le plus de souffrance possible à quiconque croisait ma route, je me suis coupée de moi-même pour ne pas «faire de mal». J'ai absorbé la souffrance des autres, impactant lourdement mon expérience et sacrifiant la connexion à la personne que je suis.

Je ne savais pas alors que c'est en m'habitant pleinement et en me permettant d'exprimer qui je suis, de briller, que je soutiendrais le plus tout un chacun à accueillir ces contractions dans leur corps, afin de leur permettre de se libérer. Quoique parfois très inconfortable lorsque vécu, n'est-ce pas le plus beau cadeau que l'on puisse offrir à quelqu'un? L'opportunité d'accueillir la liberté?

Je me suis toutefois rendu compte que ce qui se cachait sous la peur de voir les gens souffrir, et pire, la peur de «faire souffrir» était en fait la peur de ne pas être aimée. J'ai ainsi rejeté l'amour le plus précieux qui soit, celui qui vivait en moi depuis toujours. Je me suis coupée de moi-même, rejetée, trahie.

J'accueille donc de plus en plus qui je suis et, par le fait même, je brille sans m'en rendre compte, car connectée à l'essence, il irradie quelque chose de nous qui est non mesurable et tellement grandiose.

Nous avons été forgés à croire que tout était limité et que si quelqu'un prenait une pointe de la tarte, il y en aurait moins pour nous. Nous nous battons donc sans cesse pour la plus grosse part, inutilement. Le fait de briller ne peut rien enlever à qui que ce soit. Au contraire! Quelle merveilleuse opportunité d'offrir à chacun la possibilité de revenir à lui-même.

Nous tentons si fort d'être différents, mais, dans l'unicité, il n'y a aucune différence ni comparaison possible. Nous n'avons pas de «valeur», nous sommes inestimables. Personne ne peut donc être une menace pour nous si nous la regardons avec les yeux du cœur, comme nous ne pouvons être une menace pour personne. Ce n'est qu'avec le mental et l'ego que nous voyons cette différence.

Ça n'est pas évident, je sais. Nous avons souvent peur de perdre un amoureux, une amie, un enfant. Nous connectons souvent profondément avec les animaux et les bébés d'ailleurs, car ils nous offrent l'Amour Pur sans condition, et ils ne sont pas une menace pour nous. Ils sont là, simplement, et ils laissent l'amour circuler librement.

La peur que quelqu'un soit «plus que moi» est encore souvent présente.

En ce qui me concerne, la peur que quelqu'un soit «plus que moi» est encore souvent présente. J'ai été valorisée toute ma vie pour être spéciale, forte, différente. D'accueillir alors que je suis sur le même pied d'égalité que chacun est un défi par moments. Dans la conception du mental, si je ne suis pas spéciale, je ne suis rien, alors d'accueillir que je sois moi simplement, unique et entière, c'est dire adieu à être spéciale.

Quand on complète avec ça, il y a un moment de transition avant de connecter à notre merveilleuse unicité, où nous avons l'impression de n'être rien. Ça me fait penser au décollage d'une navette spatiale. Elle perd tout signal avec la Terre pendant un moment... avant de voir se dévoiler un univers infini rempli d'étoiles, dont la beauté unique est indescriptible. Cette beauté unique vit en chacun de nous.

Je vous invite, en terminant, à prendre un moment pour accueillir toutes les peurs qui vous empêchent d'être qui vous êtes, même si vous n'avez aucune idée de ce que c'est. Laissez remonter ce qui se présentera. Respirez abondamment, laissez circuler l'inconfort et il se dissoudra. Ça peut être désagréable et souffrant momentanément, mais c'est la clé qui ouvre la porte sur cette inestimable et grandiose unicité.

Amour et compassion

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La recherche du selfie parfait a mis la pagaille dans ce champ de tournesols

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Désireux d'obtenir la photo parfaite pour alimenter leur profil Instagram, une horde de Canadiens a pris d'assaut le champ de tournesols de la famille Bogle au point de la pousser à fermer pour toujours le champ situé à Hamilton en Ontario.

La famille a ouvert son champ de tournesols aux curieux le 20 juillet au coût de 7,50$ par adulte. Tout semblait bien se dérouler et le stationnement, pouvant accueillir 300 automobiles, n'était jamais rempli à pleine capacité, a expliqué Barry Bogle, propriétaire de la ferme avec sa femme et son fils, à The Globe and Mail.

Les choses se sont envenimées ce samedi 28 juillet. Quelques photos mettant en vedette les 1,4 million de tournesols du champ sont devenues virales sur Instagram. «Je ne peux que décrire ça comme une apocalypse de zombies», a confié Brad Bogle, le fils de la famille, au National Post.

Les voitures ont commencé à arriver le matin vers 5 h 45. La famille a dû demander de l'aide à la police de Hamilton. Après avoir ouvert plus tôt, le stationnement était bondé et les voisins ont aussi dû offrir des espaces de stationnement.

Certains ont même laissé leur voiture sur le bord de l'autoroute et des centaines de personnes marchaient le long de la route menant au champ pour une photo avec les tournesols.

Afin d'obtenir le meilleur cliché, plusieurs ont marché à travers les fleurs, ont cassé les tournesols et ont endommagé l'endroit, selon CTV News.

Environ 7 000 personnes seraient venus ce jour-là et environ 1 000 n'auraient pas payé le coût d'entrée, a expliqué Bogle.

Sans surprise, la famille a décidé de fermer son champ au public. «Nous sommes fermés et n'ouvrirons plus jamais pour des images de tournesols», informe maintenant le répondeur de la ferme.

Le processus politique des États-Unis toujours menacé par la Russie, avance les services de renseignement américains

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Dan Coats, patron des services de renseignement américains.

La Russie continue "d'essayer d'affaiblir et de diviser les Etats-Unis" en interférant dans le processus électoral américain et en s'immisçant dans le débat politique, a accusé jeudi le patron des services de renseignement américains Dan Coats.

"C'est une menace que nous devons prendre très au sérieux", a mis en garde pour sa part Christopher Wray, le patron de la police fédérale (FBI), lui aussi présent à une conférence de presse consacrée à ce sujet à la Maison-Blanche.

Pour l'heure, les efforts de la Russie pour tenter de "miner nos valeurs fondamentales" ne sont pas aussi importants qu'ils l'ont été pour influer sur l'élection présidentielle de 2016, a noté M. Coats.

Nous n'avons pas vu ce type d'efforts importants jusqu'à présent.Dan Coats

Le directeur du FBI a noté qu'il n'avait pas pour l'instant constaté d'attaque directe sur les infrastructures électorales. "Ce que nous voyons, ce sont des tentatives d'influence mal intentionnées", a relevé M. Wray.

Les interférences de la Russie dans la présidentielle de 2016 a conduit le ministère de la Justice à nommer un procureur spécial chargé d'enquêter sur ces agissements, y compris une possible collusion entre l'équipe de campagne de Donald Trump et les autorités russes.

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Connaissez-vous les vins de la Bolgheri?

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Le titre de ce billet semble vous rappeler quelque chose? C'est qu'il s'inspire du titre d'un film de Luis Buñuel réalisé au début des années 70, Le charme discret de la bourgeoisie. Si vous l'aviez remarqué, chapeau!

Si plusieurs amateurs de vins italiens arrivent à trouver sur une carte de la Toscane les zones du Chianti Classico et de Montalcino, beaucoup peinent à situer l'appellation Bolgheri, faisant pourtant partie elle aussi de la même région.

La réputation des vins de cette dénomination située sur la côte ouest de la Toscane, dans la zone de la Maremme (Maremma) qui tire son nom d'un village du même nom, n'a cessé de croître au cours des dernières années.

Des vins prestigieux tels le Sassicaia et l'Ornellaia y ont en effet grandement contribué. Mais force d'admettre que le prix demandé pour ces derniers, c'est-à-dire environ 200$ la bouteille, constitue un frein important pour beaucoup d'amateurs, les privant ainsi de goûter aux vins de Bolgheri.

Heureusement, il existe un domaine moins connu qui propose certains de ses vins à des prix que la plupart des consommateurs peuvent encore se permettre.

Situé à 2 heures et demie de voiture au nord de Rome, ce domaine appartient à Stanislas Turnauer et aux frères Corrado et Marcello Fratini, lesquels avaient œuvré avec beaucoup de succès dans le monde de la mode.

Il s'agit d'une exploitation viticole relativement jeune, puisqu'on y a planté de la vigne de 1999 à 2002. Le premier millésime fut réalisé en 2003.

Couvrant 500 hectares dont 75 sont plantés en vignes, la Tenuta Argentiera est le 5e plus important domaine viticole de Bolgheri sur les 52 que l'on retrouve dans cette appellation.

On y élabore, à une exception près, des vins rouges, tous de qualité. La production totale s'élève à environ 450 000 bouteilles annuellement.

Afin d'élaborer les meilleurs vins qu'il soit possible, on ne néglige aucun détail, tant au vignoble qu'au chai.

C'est le vignoble de Bolgheri qui se trouve le plus près de mer (moins de 2 kilomètres). C'est aussi celui qui possède la plus haute élévation, avec ses 200 mètres d'altitude.

Le domaine se prolongeant jusqu'aux collines avoisinantes, du haut de celles-ci, on a l'impression que le vignoble plonge dans la mer!

Le nom du domaine (Argentiera) réfère aux mines d'argent de la région qui étaient exploitées il y a déjà plusieurs siècles.

Étant situé sur la côte ouest de l'Italie, on a aussi droit à des couchers de soleil mémorables.

Les sols composés de sable et de calcaire, combinés à la réflexion des rayons du soleil sur l'océan, favorisent le mûrissement des cépages français qui y sont plantés (Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc, Merlot, Petit Verdot, Syrah, Viognier et Sauvignon Blanc).

Les brises marines et les nuits plus fraîches pour leur part, assurent un bon état sanitaire des vignes, ainsi qu'une maturation se déroulant sur une plus longue période.

Gammes et dégustation

La maison élabore 3 vins de couleurs différentes dans la gamme Poggio ai Ginepri, 1 vin rouge dans la gamme Villa Donoratico, 1 vin rouge nommé Argentiera d'appellation Bolgheri Superiore, ainsi que 3 vins de haute gamme monocépages, soit Giorgio Bartholomaüs (Merlot), Opheliah Maria (Cabernet Sauvignon), et Lavinia Maria (Cabernet Franc).

On pourrait croire avec ce qui précède que les vins de cette maison coûtent la peau des fesses. Bien que les trois derniers soient loin d'être donnés, les premiers représentent de belles et bonnes affaires pour l'amateur éclairé.

Lors d'une rencontre le 3 mai dernier au restaurant Graziella avec M. Massimo Basile, le directeur des ventes pour la Tenuta Argentiera, j'ai pu avec plusieurs autres de mes collègues, goûter à plusieurs de ces vins.

Je vous livre quelques informations sur certains d'entre eux, parmi ceux qui sont disponibles à la SAQ, ou à venir prochainement.

Poggio ai Ginepri Bianco, Toscane IGT, 2017, Italie, 21,95$

Les bons vins blancs de Toscane ne courent pas les rues. Celui-ci est un assemblage de 60% Vermentino, 30% Sauvignon Blanc, et de 10% de Viognier.

Son élaboration nécessite une macération préfermentaire à basse température, une fermentation en cuve inox thermo-régulées, ainsi qu'un élevage de 3 mois en cuve. J'ai goûté au millésime 2017, celui est attendu au Québec pour septembre prochain.

Robe jaune clair avec quelques reflets verts; bouquet aromatique composé de notes florales, d'agrumes, de citron, avec une pointe d'abricot; frais en bouche, il développe un certain volume en milieu de parcours, avant de se terminer une subtile impression saline; pour l'apéro ou pour la table; très chic!

Poggio ai Ginepri, Bolgheri Rosso, 2015, Italie, 23,35$

Poggio ai Ginepri signifie "La colline aux genévriers". Il s'agit du vin-phare de ce producteur. Ce millésime renferme 50% de Cabernet Sauvignon, 30% de Syrah, et 20% de Merlot.

Chaque cépage est vinifié séparément puis assemblé par la suite. La moitié est gardée en cuves inox et l'autre est élevé pendant 8 mois en fûts usagés (de 2 et 3 ans) de 225 litres de chêne français et hongrois.

J'ai goûté au millésime 2015. Il en reste dans une quarantaine de succursales. Il sera remplacé par le 2016 au cours de cet automne.

Millésime 2015:

Voir notes de dégustation ici

Millésime 2016:

Très similaire au 2015, mais avec une tendance plus marquée sur les fruits rouges.

Villa Donoratico, Bolgheri Rosso, 2015, Italie, 32,50$

Le nom de ce vin rappelle que ce vignoble occupe une partie de l'ancienne et immense propriété féodale du même nom qui était la propriété de la famille Serristori de Florence.

Il s'agit d'un assemblage de 4 cépages bordelais, soit 40% de Cabernet Sauvignon, 30% Cabernet Franc, 20% Merlot et 10% Petit Verdot, vinifiés séparément en cuves inox pendant 20 à 25 jours. Après la conversion malolactique, le vin est élevé durant 14 mois en barriques de chêne français.

On ne retrouve actuellement le millésime 2015 de ce vin que dans une quinzaine de succursales. Le millésime 2016 arrivera pour sa part vers la fin octobre de cette année.

Millésime 2015:

Robe rubis soutenue et subtilement violacée; arômes rappelant ceux des meilleurs vins de Bordeaux (fruits rouges et noirs, épices douces); les tanins bien mûrs livrent un vin très souple en bouche, savoureux et bien équilibré; pourra se garder au moins 8 ans en cave; je servirai ce vin en novembre prochain, lors d'une des soirées du Club des Dégustateurs de Grands Vins.

Millésime 2016: (à venir)

Si vous ne réussissez pas à mettre la main sur le millésime précédent, vous ne payez rien pour attendre le millésime 2016; de la même trempe, quoiqu'un peu plus jeune et frais; mérite son prix, lui aussi.

Vous voilà maintenant prêt à découvrir le charme discret (mais tout de même évident) des vins de l'appellation Bolgheri. Et cela ne vous aura pas coûté 200$.

Suggestions de vins de la semaine:

Cette semaine, je vous recommande 5 vins, en provenance de la France, du Portugal, de l'Espagne et de l'Italie, à des prix variant entre 10,45$ et 19,20$.

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