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Les entreprises canadiennes ont du travail à faire pour combler l'écart salarial

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Certaines des plus grandes banques, firmes d'ingénieurs et autres entreprises du Canada versent à leurs employés britanniques de la gent féminine des salaires substantiellement moindres qu'à leurs collègues masculins et leur accordent de moins grosses primes, selon un rapport sur l'écart salarial publié au Royaume-Uni.

La Banque Royale, la Banque Scotia et la Banque TD ont indiqué que le salaire horaire de leurs employées britanniques était inférieur d'entre 35 et 44 pour cent à celui des hommes. En moyenne, les primes accordées aux femmes étaient inférieures d'entre 64 et 72 pour cent à celles accordées à leurs collègues masculins.

Lors de l'assemblée annuelle des actionnaires de la Royale, vendredi dernier, le chef de la direction de la banque, Dave McKay a indiqué aux journalistes que cet écart était grandement lié à la difficulté de nommer davantage de femmes à des postes principaux et dans les secteurs des marchés de capitaux, de la gestion de patrimoine et de courtage, où la rémunération est plus élevée.

«Nous devons en faire plus, et nous devons changer ces rôles, les rendre plus attrayants, pour attirer la diversité, parce que je crois que nous allons mieux performer avec le temps.»

Selon la loi britannique sur l'égalité, tous les employeurs britanniques comptant 250 employés ou plus doivent fournir des informations sur les salaires et primes accordés à leurs travailleurs, incluant des comparaisons basées sur le genre des employés.

BlueBay Asset Management, un gestionnaire de fonds londonien détenu par la Banque Royale, a ainsi dévoilé un écart de 19 pour cent entre le salaire horaire des hommes et des femmes, ainsi qu'un écart de 56 pour cent en ce qui a trait aux primes.

F&C Asset Management, détenue par la Banque de Montréal, a fait état d'un écart salarial de 34 pour cent entre les hommes et les femmes, et de 82 pour cent pour ce qui est des primes.

Du côté de la Banque Scotia, l'écart salarial est de 44 pour cent et atteint 72 pour cent au chapitre des primes. La banque explique cette situation par une répartition inégale de femmes dans ses activités et départements, et aux postes qui sont peu ou pas occupés par des femmes.

Les sociétés canadiennes avec les meilleures performances étaient Bombardier Transport et Cott Beverages.

Au sein de la division ferroviaire de Bombardier, l'écart du salaire horaire était de 2,8 pour cent, mais les primes versées aux femmes étaient 14 pour cent plus élevées que celles accordées aux hommes.

Le directeur général Richard Hunter a noté que l'écart de l'entreprise était inférieur à la moyenne nationale. «Nous nous sommes engagés à ce que le travail chez Bombardier soit inclusif et accessible à tous, mais aujourd'hui certains groupes restent sous-représentés de façon importante, y compris les femmes — un problème qui touche toute l'industrie du rail et de l'ingénierie», a-t-il expliqué dans un rapport.

Grands écarts pour les ingénieurs

Les firmes d'ingénieurs montréalaises WSP Global et SNC-Lavalin ont affiché d'importants écarts pour les salaires et les primes.

L'écart du salaire horaire de WSP est 25 pour cent, tandis que les primes des femmes sont 55 pour cent moins élevées. Chez SNC, l'écart salarial est de 38 pour cent et celui des primes est de 67 pour cent.

Le chef de l'exploitation de SNC-Lavalin pour le Royaume-Uni et l'Europe, Philip Hoare, a indiqué que la plupart des firmes d'ingénieurs ou de construction affichaient de tels écarts parce que les hommes représentaient près de 75 pour cent des effectifs. En outre, le ratio était de plus de quatre hommes pour une femme dans les postes de cadres.

Mais ce genre d'écart reste prévalent dans les entreprises où la majorité des employés sont des femmes.

Chez Lululemon Athletica UK, les femmes gagnent 21 pour cent de moins que les hommes, un écart supérieur à la moyenne britannique, qui est de 17,4 pour cent, tandis que les primes des femmes sont 59 pour cent moins élevées.

La société de Vancouver, qui exploite 13 magasins en Angleterre et en Écosse, dit avoir atteint ce mois-ci la parité pour ce qui est de la rémunération totale. Cependant, l'écart salarial est faussé par la rémunération d'un dirigeant de sexe masculin avec des responsabilités mondiales.

Du côté de Selfridges Retail, un groupe de détaillants comprenant Holt Renfrew et détenu par Galen Weston, le personnel est composé à 60 pour cent de femmes. L'écart entre les salaires est de 14 pour cent et celui des primes est de 39 pour cent. L'entreprise a noté qu'elle comptait plus d'hommes dans les postes de cadre de ses équipes de numérique et de technologies de l'information, qui font partie de ses plans de croissance.

Le brasseur Molson Coors Brewing a fait état d'un écart de six pour cent pour les salaires et de 26 pour cent pour les primes, tandis que le géant de l'alimentation McCain Foods (G.B.) a indiqué que son écart salarial était de neuf pour cent et celui des primes, de 72 pour cent.

Thomson Reuters Professional UK n'affiche qu'un écart salarial de 2,4 pour cent, mais la moyenne des primes pour les femmes était inférieure de 51 pour cent à celle des hommes. L'écart salarial chez Reuters était de 20 pour cent et l'écart des primes était de 41 pour cent.

Comme la plupart des organisations, Thomson Reuters a expliqué ses écarts par le fait que ses postes de cadres sont pourvus à 71 pour cent par des hommes et par le fait que 23 pour cent de ses emplois sont dans le secteur de la technologie, qui a traditionnellement attiré plus d'hommes que de femmes.

La firme immobilière torontoise Colliers International a indiqué que son écart salarial était de 44 pour cent et que les femmes à son emploi touchaient à des primes 77 pour cent moins importantes que les hommes.

Depuis 2012, son effectif féminin a progressé de 30 pour cent, de sorte que 42 de ses employés sont dorénavant des femmes.

Le chef de la direction des activités au Royaume-Uni et en Irlande, Tony Horrell, a indiqué que l'entreprise encourageait un plus grand nombre de femmes à envisager une carrière dans l'immobilier commercial. «C'est seulement en approchant la diversité avec des actions mutuelles et constantes que nous pourrons refermer l'écart.»


Ottawa songe à investir dans l'oléoduc Trans Mountain pour sa construction

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Le gouvernement fédéral n'exclut pas d'investir des sommes pour l'expansion de l'oléoduc Trans Mountain afin qu'il aille de l'avant, comme songe à le faire le gouvernement de l'Alberta.

«Notre gouvernement examine activement toutes les options à sa disposition pour faire avancer ce projet, qu'elles soient réglementaires, juridiques ou financières, a fait savoir le ministre fédéral des Ressources naturelles, Jim Carr, par courriel. Nous travaillerons de concert avec tous les partenaires de bonne volonté. Ce pipeline va se construire.»

Questionné à ce sujet lors de son passage à Montréal lundi après-midi, le premier ministre Justin Trudeau n'a pas voulu préciser quelles options étaient envisagées.

«On est dans une situation où la juridiction et la capacité du gouvernement fédéral de déterminer des projets dans l'intérêt national sont en jeu, a-t-il affirmé. (...) C'est dans l'intérêt de tous les Canadiens qu'on ait de nouveaux marchés pour nos produits pétroliers. On est prisonnier du marché américain et à cause de ça, on fait bien moins d'argent pour nos ressources que l'on devrait. C'est un moteur économique important pas seulement pour l'ouest du pays, mais pour tout le pays.»

La première ministre de l'Alberta, Rachel Notley, a signalé dimanche que son gouvernement était prêt à investir des sommes directement dans le projet pour rétablir la confiance des investisseurs. Une idée soutenue par son plus proche rival, le chef du Parti conservateur uni de l'Alberta, Jason Kenney, à condition qu'Ottawa contribue.

Le président-directeur général de Kinder Morgan, Steve Kean, a affirmé lundi que son entreprise est ouverte à recevoir du financement public si cela garantit que l'oléoduc sera construit.

La société américaine Kinder Morgan a suspendu son projet de 7,4 milliards $ dimanche.L'entreprise dit avoir pris cette décision à cause de l'opposition du gouvernement de la Colombie-Britannique, qui veut porter le dossier devant les tribunaux.

Le projet Trans Mountain a fait aussi l'objet d'une grande contestation de la part des écologistes et des Autochtones. Plusieurs manifestations se sont déroulées au terminal de la société à Burnaby, en Colombie-Britannique. Environ 200 personnes ont récemment été arrêtées pour avoir défié une injonction les empêchant de manifester trop près de l'endroit.

Le chef néo-démocrate fédéral, Jagmeet Singh, a évité, en entrevue, de prendre position sur l'investissement de sommes publiques dans ce projet d'oléoduc.

«La première étape est de vraiment régler les préoccupations des environnementalistes, des communautés autochtones et du peuple de la Colombie-Britannique avant de prendre une autre décision», a-t-il dit.

Les gouvernements de la Colombie-Britannique et de l'Alberta, tous deux dirigés par des néo-démocrates, sont à couteaux tirés sur l'avenir de l'oléoduc.

Le chef du Parti conservateur, Andrew Scheer, a blâmé le premier ministre Justin Trudeau qui n'en a pas fait assez, selon lui, pour défendre le projet.

M. Trudeau«n'a pris aucune mesure concrète pour assurer la réalisation de ce projet». Il l'accuse également d'avoir imposé des politiques qui nuisent au secteur énergétique, comme la taxe sur le carbone, et qui font fuir les investisseurs.

Il ajoute que l'industrie pétrolière et gazière est l'une des «plus responsables sur les plans environnemental et social du monde».

L'oléoduc Trans Mountain sert déjà à transporter environ 300 000 barils de pétrole par jour des sables bitumineux de l'Alberta à la Colombie-Britannique et dans l'État de Washington aux États-Unis. Le projet d'expansion, qui avait été approuvé par le gouvernement Trudeau en 2016, permettrait de tripler la capacité de l'oléoduc.

Olivia Palacci, l’électron libre

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Peu importe qu'elle interprète Pastel dansHubert & Fanny ou Cindy dans Mensonges, dont la quatrième saison arrive sur les ondes d'addikTV cette semaine, Olivia Palacci a une façon bien à elle de jouer ses personnages, de les habiter et de les composer. Avec sa désinvolture, ses propositions uniques et sa capacité à multiplier les accents, la comédienne ne ressemble à personne d'autre.

Le dernier épisode de la série Hubert et Fanny sera diffusé le 10 avril. Que retiens-tu du tournage?

C'était vraiment une belle expérience. Même si les gens commencent à me voir davantage à l'écran, je suis encore à mes débuts en télé. Je continue d'apprendre la technique de la caméra. C'est une école pour moi. Sur le plateau, la réalisatrice Mariloup Wolf faisait extrêmement confiance aux comédiens. C'était extraordinaire! Elle nous laissait la liberté de faire une scène, avant de nous donner des conseils par rapport à notre proposition. Elle était hyper généreuse et très souriante, ce qui rendait son plateau rayonnant.

On a beaucoup parlé de la complicité entre Mylène Saint-Sauveur (Fanny) et Thomas Beaudoin (Hubert), mais la chimie semble aussi s'être développée très vite entre Mylène et toi, non?

Oui! La complicité a grandi entre nous de jour en jour. On ne se connaissait pas, mais on a appris à se découvrir sur les heures de lunch, tout en apprenant nos textes. On a eu un coup de foudre amical. Depuis la fin du tournage, on s'écrit deux fois par semaine, on se voit souvent et on se fait découvrir de nouveaux restos. C'est quelqu'un que je ne lâcherai pas.

La quatrième saison de Mensonges sera en ondes dès le 11 avril. Comment ton personnage évolue-t-il?

Il faut d'abord mentionner que la saison se passe quatre ans après la troisième. Inévitablement, on sent un écart. Donc, les téléspectateurs vont avoir les réponses aux les mystères entourant mon personnage dès le premier épisode. Les relations se sont transformées. Mon poste a possiblement changé... On voit Cindy évoluer, mais peut-être pas de la bonne façon.

En te regardant jouer, j'ai toujours le sentiment que tu as une façon très différente de jouer. Le réalises-tu?

Je ne me sens pas anormale, mais dans ma vie personnelle, j'ai toujours eu l'impression d'être un électron libre. Et au travail, j'ai toujours senti que j'avais des particularités. J'ai envie de faire les choses comme ça. Après, je m'adapte si ça plaît ou non, selon les commandes. Mais, j'aime jouer avec plusieurs couches d'interprétation. Quand on parle, on n'utilise pas vraiment les mots qu'on veut utiliser pour dire ce qu'on a envie de dire. C'est intéressant que le sous-texte soit différent.

D'où vient ton accent?

Je suis née et j'ai vécu les 10 premières années de ma vie en Belgique, avant de déménager au Québec avec mes parents. Ils m'ont inscrite dans des écoles françaises, alors j'ai grandi dans cet univers-là, jusqu'à ce que je me fasse renvoyer d'un peu partout. J'ai fait huit écoles à Montréal! Après coup, je suis passée du privé au public : c'est là que j'ai commencé à avoir du fun et que je suis devenue plus québécoise.

Est-ce que ton accent te sert ou te nuit?

En sortant de l'école, mes agents m'ont dit que ce serait plus difficile, car j'avais un physique atypique et en plus un accent. Ça dérangeait un peu au départ, mais à partir du moment où j'ai fait mes preuves, les gens ne le remarquent plus. Les gens du public m'en parlent un peu, mais ça ne les empêche pas de croire à mes personnages. Et je peux changer mon accent facilement. Par exemple, j'aimerais vraiment jouer du Michel Tremblay. Je peux aller là. C'est de la composition autant que lorsque je crée un personnage de folle.

Après avoir étudié au Conservatoire de Montréal, pourquoi es-tu allée parfaire ton jeu à Paris?

Durant mes années au Conservatoire, je vivais avec des colocataires et j'étais le bébé de l'appartement. Certains étaient des comédiens diplômés et d'autres étaient plus avancés dans leur formation. Je voyais ce qui m'attendait et j'ai compris qu'il fallait énormément de patience. Je n'avais pas envie d'attendre le téléphone, après mes études. Alors, j'ai soumis ma candidature pour un programme d'interprétation à Paris qui accepte cinq personnes dans le monde et un programme de mise en scène à Québec qui prend une personne aux deux ans, en me disant que mes chances étaient vraiment maigres dans les deux cas. Finalement, quand j'étais sur la route pour une audition à Québec, j'ai appris que j'étais prise à Paris. J'ai annoncé la nouvelle aux gens du Conservatoire de Québec, et ils m'ont dit d'aller en France, et qu'ils allaient me prendre ensuite, sans audition.

Comment était l'expérience à Paris?

C'était fou! Et tellement dépaysant. Même si on se croit semblable parce qu'on parle la même langue, et même si j'ai du sang européen, les Français ont une autre mentalité. J'ai dû adapter mon rapport aux communications, à la langue et à la façon d'enseigner le jeu. À Montréal, on entretient une relation presque amicale avec nos profs, dans une volonté de connecter pour aller plus loin. À Paris, c'est une relation maître-élève dans laquelle le prof est mis sur un piédestal. Et l'interprétation est plus intellectualisée là-bas, plus conceptuelle.

As-tu pensé demeurer en France?

Oui, car ils ont peu mon casting. Ils ont surtout des actrices aux corps très typés, très minces, très longs. Moi, je clash beaucoup là-dedans et ça leur plaisait énormément. J'ai fait de belles rencontres et je m'y plaisais beaucoup, mais encore une fois, l'idée d'être un an sans savoir quoi faire après mes études là-bas, ça me dérangeait. Le vague et l'ambiguïté, c'est quelque chose que je ne supporte pas beaucoup. Tout me ramenait au Conservatoire de Québec.

Ça répondait à quel besoin d'étudier la mise en scène?

Pour moi, c'est complémentaire au jeu. Je ne l'ai pas fait pour devenir metteure en scène, mais pour mieux répondre aux commandes des autres metteurs en scène et approfondir la comédienne que j'étais. Depuis, j'ai fait plusieurs projets de mise en scène, mais jamais rien que j'initiais. Les propositions venaient des théâtres ou d'amis comédiens. Je trouve mon plaisir là-dedans, mais je ne pourrais jamais me passer du jeu, contrairement à la mise en scène.

Tu joues actuellement dans Le songe d'une nuit d'été au Théâtre Denise-Pelletier. Quels sont tes autres projets?

Je signe la mise en scène de la pièce Béa à La Licorne (16 avril au 4 mai). Je reprends un rap battle avec un vrai rappeur au Quat'Sous, en septembre, dans la reprise de la pièce À te regarder, ils s'habitueront. Je vais faire partie d'un autre gros show pas encore annoncé à l'automne, un gros marathon de cinq heures. Et j'écris une série télé avec des amis comédiens depuis cinq ans, une comédie dramatique, mais on n'a pas encore de diffuseur.

ALÉNA: le ministre mexicain croit qu'une entente ce printemps est très probable

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Le secrétaire mexicain à l'Économie estime à 80 pour cent les probabilités que l'on annonce d'ici l'échéance du mois prochain une entente de principe pour le renouvellement de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA).

Dans une entrevue au réseau mexicain Televisa, Ildefonso Guajardo a toutefois soutenu lundi qu'une telle entente de principe ne sera pas conclue d'ici la fin de la semaine, pour une annonce officielle lors du sommet des Amériques, vendredi et samedi au Pérou. Certains espéraient qu'une telle entente pourrait alors être annoncée en grande pompe par les présidents Donald Trump et Enrique Peña Nieto et par le premier ministre Justin Trudeau.

Le secrétaire Guajardo a toutefois confirmé que les négociateurs des trois pays discutent sans relâche de détails techniques à Washington, après les tête-à-tête de la semaine dernière entre les trois ministres responsables du dossier.

«Nous sommes en ronde permanente», a précisé M. Guajardo lundi. Selon lui, on saura plus clairement au début du mois de mai si une entente de principe est envisageable ce printemps — sans quoi les négociations pourraient stagner jusqu'en 2019, après les élections au Mexique et aux États-Unis.

M. Guajardo prévient toutefois que dans l'environnement politique actuel, rien n'est certain. Dans une allusion à peine voilée aux déclarations intempestives du président Trump dans les médias sociaux, le ministre mexicain a souligné que les décideurs doivent parfois composer avec des avis lancés par un supérieur dans la sphère publique à 6 h du matin.

Le secrétaire à l'Économie constate par ailleurs que les Américains ont déjà démontré une certaine flexibilité dans le secteur névralgique de ces négociations: l'automobile. Il a confirmé que Washington avait renoncé à son exigence de 50 pour cent de contenu américain dans les véhicules, en échange d'un nouveau système accréditant tout fabricant de pièces qui verserait des salaires horaires de plus de 15 $. Cette mesure pourrait pénaliser le Mexique, où les salaires sont encore très loin de cette barre.

Certains Américains sont par ailleurs pressés d'en finir avec ces négociations, notamment les agriculteurs. Déjà aux prises avec une mauvaise saison et des marchés à la baisse pour les céréales, les fermiers — qui ont beaucoup voté Trump — craignent d'éventuelles représailles de partenaires des États-Unis, notamment la Chine, qui pourraient être frappés par des tarifs douaniers sur l'acier, l'aluminium et d'autres exportations.

Sur les ondes de NBC, dimanche, le sénateur républicain Mike Rounds a suggéré d'épargner le Canada et le Mexique, des «alliés avec qui les États-Unis entretiennent d'excellents rapports actuellement, en vertu de l'ALÉNA».

Carlos Leitao revient sur sa dénonciation des «fake news» concernant le REM

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Le ministre des Finances, Carlos Leitao, est revenu mardi sur sa dénonciation des «fake news».

Récemment, il avait ainsi déploré de la désinformation concernant le Réseau express métropolitain (REM), le train de banlieue de la Caisse de dépôt et placement.

Dans une allocution devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, M. Leitao avait évoqué les «fake news», une expression abondamment relayée depuis l'élection du président Donald Trump, et qui est censée désigner la désinformation colportée par les médias.

En point de presse avant d'aller à la séance du caucus libéral mardi midi, M. Leitao a soutenu qu'il a été mal interprété par les médias et qu'il ne les visait pas. Il a dit qu'il s'en prenait plutôt à ceux qui font du REM un débat partisan.

«Je ne vise surtout pas les médias, ce n'est pas ça du tout», a insisté le ministre des Finances. Selon lui, le REM est un projet «extraordinaire» et il est regrettable que des mouvements politiques qu'il n'a pas nommés s'en emparent.

«Ce que je vise, c'est la politisation de ce projet magnifique par des mouvements politiques ici ou à Montréal, c'est ce que je trouve qui est dommage», a-t-il poursuivi.

Invité à expliquer comment cela a pu être mal interprété, M. Leitao a été évasif et a mis fin à la mêlée de presse.

«Je regrette que cela a été mal interprété par vous, ce ne sont pas les médias, c'est la politisation», a-t-il dit en tournant les talons, invité à abréger les échanges par son attachée de presse.

Un 11e député libéral annonce qu’il ne sollicitera pas un nouveau mandat

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Le premier ministre Philippe Couillard (à droite) avec son député Michel Matte (à gauche) lors d'une visite à la cabane à sucre en 2014.

QUÉBEC – Le député de Portneuf Michel Matte a confirmé qu'il ne solliciterait pas un autre mandat le 1er octobre. Ce faisant, il devient le 11e élu libéral à quitter le navire à temps pour la campagne électorale.

M. Matte en a fait l'annonce mardi matin sur sa page Facebook. «Soyez assurés que je terminerai mon mandat actuel avec la même détermination et la même intensité que vous me connaissez», promet-il.

S'adressant à ses concitoyens, il dit que c'est «un honneur et un privilège» de les représenter à l'Assemblée nationale.

M. Matte a œuvré dans le domaine de l'éducation et dans le monde municipal avant de se présenter pour le Parti libéral du Québec en 2008. Il a perdu son siège en 2012, mais a été réélu aux élections générales de 2014.

Rappelons que plusieurs élus libéraux – dont le leader parlementaire Jean-Marc Fournier et la ministre de la Justice Stéphanie Vallée – ont décidé de ne pas renouveler leur mandat.

Loin d'y voir une crise ou un exode avant une défaite, M. Fournier avait fait valoir que certains devaient quitter pour que le parti puisse présenter de nouveaux visages et se renouveler.

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Cancer du sein: Québec remboursera désormais les prothèses mammaires externes

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L'achat de prothèses mammaires externes sera désormais remboursé par Québec aux femmes ayant dû subir une mastectomie partielle ou totale, à la suite d'un cancer du sein.

Jusqu'à maintenant, le gouvernement remboursait 50 pour cent de la facture. Ce sera désormais 100 pour cent, soit un maximum de 425 $.

La mesure devrait coûter environ 3,6 millions $ au trésor public annuellement.

Au Québec, quelque 6000 femmes reçoivent un diagnostic de cancer du sein chaque année.

La prothèse mammaire externe constitue une solution de rechange aux femmes ayant subi une mastectomie mais ne souhaitant pas se prêter à une chirurgie de reconstruction mammaire, une procédure complexe et délicate.

Comme son nom l'indique, la prothèse externe ne nécessite pas de chirurgie, se portant sous les vêtements, dans le soutien-gorge.

Une mastectomie, radicale ou partielle, entraîne des changements physiques ayant un impact considérable sur la qualité de vie des femmes, a commenté le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, en procédant à l'annonce en conférence de presse, mardi, en compagnie de la ministre de la Condition féminine, Hélène David.

La femme subit alors «un impact sur l'estime de soi, un impact sur sa propre perception, un impact sur sa propre vie», a énuméré le ministre, disant que le sujet était encore tabou dans la société.

Or, certaines femmes «font des dépressions», à la suite d'une mastectomie, a commenté le ministre Barrette, pour justifier l'importance d'apporter un soutien financier à celles qui doivent subir les conséquences tant physiques que psychologiques d'un diagnostic de cancer du sein.

Après avoir subi divers traitements (radiothérapie, chimiothérapie) suivis d'une mastectomie, soit l'ablation totale ou partielle du sein, les femmes vont souvent préférer ne pas s'infliger une intervention chirurgicale supplémentaire visant à reconstruire un nouveau sein, choisissant plutôt «de ne pas s'embarquer dans cette nouvelle épreuve», a expliqué M. Barrette. D'où l'utilité de pouvoir opter pour la prothèse externe, si la femme le désire.

D'autant plus, a ajouté le Dr Barrette, que la reconstruction mammaire est une intervention chirurgicale majeure.

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«Hochelaga, Terre des âmes» et «Le problème d’infiltration» partent favoris au Gala Québec Cinéma

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Hochelaga, Terre des âmes, de François Girard, et Le problème d'infiltration, de Robert Morin, arrivent nez-à-nez dans la course aux nominations du prochain Gala Québec Cinéma, qu'animeront pour une deuxième année consécutive Guylaine Tremblay et Édith Cochrane, le dimanche 3 juin prochain.

Avec 10 citations chacun au tableau d'honneur, Hochelaga, Terre des âmes et Le problème d'infiltration partent favoris, mais sont talonnés de près par Les Affamés, de Robin Aubert, qui récolte neuf mentions.

Les rois mongols, de Luc Picard, Chien de garde, de Sophie Dupuis, La petite fille qui aimait trop les allumettes, de Simon Lavoie, et Boost, de Darren Curtis, font aussi belle figure en étant répertoriés huit fois.

Absences étranges

Fait étrange, toutefois : si l'ambitieuse fresque de François Girard retraçant des pans de l'histoire de Montréal est en avance sur la ligne de départ, elle brille par son absence dans les catégories de pointe, n'étant nommée ni dans celle du Meilleur film, ni pour la Meilleure réalisation, ni pour le Meilleur scénario.

Emmanuel Schwartz est le seul acteur du projet qui pourrait se démarquer, étant nommé pour la Meilleure interprétation masculine dans un rôle de soutien, auprès de Jahmil French (Boost), Robert Morin (Tuktuq), Guy Thauvette (Le problème d'infiltration) et Anthony Therrien (Charlotte a du fun).

C'est plutôt dans les créneaux techniques que Hochelaga, Terre des âmes pourrait se démarquer, notamment au chapitre de la Meilleure direction artistique, de la Meilleure direction de la photographie, du Meilleur son, des Meilleurs effets visuels, de la Meilleure musique originale, des Meilleurs costumes, du Meilleur maquillage et de la Meilleure coiffure.

L'opus, qui avait été choisi pour représenter le Canada à la cérémonie des Oscars 2018, mais qui n'a finalement pas été sélectionné, est en outre en compétition pour le Film s'étant le plus illustré à l'extérieur du Québec, contre Les Affamés, All You Can Eat Bouddha – Le meilleur des séjours, Ballerina et X Quinientos.

Quant au Problème d'infiltration de Robert Morin, il pourrait rafler les Iris du Meilleur film et de la Meilleure réalisation, tout comme Les Affamés (Robin Aubert), Boost (Darren Curtis), Chien de garde (Sophie Dupuis) et Les Rois mongols (Luc Picard).

La petite fille qui aimait trop les allumettes, de Simon Lavoie, et Tuktuq, de Robin Aubert, combattent aussi dans l'arène du Meilleur film.

Robert Morin pourrait être salué pour le Meilleur scénario, au même titre que Nicole Bélanger (Les rois mongols), Darren Curtis (Boost), Sophie Dupuis (Chien de garde) et Gabriel Sabourin (C'est le cœur qui meurt en dernier).

Les trophées de la Meilleure direction artistique, des Meilleurs effets visuels, de la Meilleure musique originale et du Meilleur maquillage pourraient en outre être attribués au Problème d'infiltration.

Bégin content pour Morin

Encensé partout pour sa prestation puissante dans Le problème d'infiltration, Christian Bégin croise le fer, au rayon de la Meilleure interprétation masculine – Premier rôle, avec Jesse Camacho et Joey Klein (We're Still Together), Patrick Huard (Bon Cop Bad Cop 2) et Jean-Simon Leduc (Chien de garde).

Qui plus est, ses collègues Sandra Dumaresq et Guy Thauvette portent aussi le flambeau du Problème d'infiltration dans les Meilleures interprétations féminine et masculine dans un rôle de soutien.

«Je suis d'autant plus content qu'on reconnaisse le travail de (Robert) Morin, a indiqué le comédien et animateur. Morin, ça fait des années qu'il fait un cinéma avec trois bouts de chandelles, en totale liberté, avec audace et pugnacité.»

«Que Le problème d'infiltration se retrouve parmi les films les plus nommés, cette année, pour un film qui n'a pas été tant vu que ça, si on compare à d'autres succès au box-office – dans ses films à lui, c'est celui qui a eu le plus grand rayonnement, qui est resté plus de trois mois à l'affiche au Cinéma Beaubien, mais qui n'a pas été distribué dans l'ensemble de la province -, je suis vraiment content», a ajouté Christian Bégin, qui vient d'entamer la deuxième saison de Y'a du monde à messe, vendredi dernier, à Télé-Québec.

Chez les femmes, Charlotte Aubin (Isla Blanca), Mélissa Désormeaux-Poulin (Le trip à trois), Denise Filiatrault (C'est le cœur qui meurt en dernier), Maude Guérin (Chien de garde) et Élise Guilbault (Pour vivre ici) pourraient être plébiscitées pour la Meilleure interprétation féminine dans un premier rôle et, outre Sandra Dumaresq, Isabelle Blais (Tadoussac), Micheline Lanctôt et Brigitte Poupart (Les Affamés) et Karine Vanasse (Et au pire, on se mariera) concourent pour la Meilleure interprétation féminine dans un rôle de soutien.

La distinction de la Révélation de l'année, offerte à un talent montant du septième art d'ici, pourrait aller à Théodore Pellerin (Chien de garde), Rose-Marie Perreault (Les faux tatouages), Nabil Rajo (Boost), Marine Johnson (La petite fille qui aimait trop les allumettes) ou Romane Denis (Charlotte a du fun).

Le public, lui, devra choisir son titre coup de cœur parmi les cinq productions ayant été les plus populaires au guichet dans les 12 derniers mois, soit Ballerina, Bon Cop Bad Cop 2, De père en flic 2, Junior Majeur et Le trip à trois.

Enfin, le cinéaste André Forcier recevra l'Iris Hommage, qui soulignera sa longue carrière de plus de 50 ans et sa filmographie d'une vingtaine d'offrandes.

Au total, 193 œuvres, artistes ou artisans sont en lice au Gala Québec Cinéma – anciennement Gala des Jutra et Gala du cinéma québécois -, qui célèbre ses 20 ans en 2018. Les films considérés devaient avoir pris l'affiche entre le 4 mars 2017 et le 2 mars 2018.

Le 20e Gala Québec Cinéma sera présenté à la télévision de Radio-Canada, le 3 juin, à 20h, en direct du Studio 42 de Radio-Canada. Herby Moreau et Claudine Prévost animeront le tapis rouge qui précédera l'événement, à 19h30, de même que l'émission d'Après-Gala, à ARTV et Radio-Canada. Le 29 mai, Pier-Luc Funk et Léane Labrèche-Dor remettront une première tranche de statuettes lors du Gala des Artisans Québec Cinéma, à compter de 19h, à ARTV.

QUELQUES NOMINATIONS

Meilleur film
Les Affamés
Boost
Chien de garde
La petite fille qui aimait trop les allumettes
Le problème d'infiltration
Les rois mongols
Tuktuq

Meilleure réalisation
Robin Aubert – Les Affamés
Darren Curtis – Boost
Sophie Dupuis – Chien de garde
Robert Morin – Le problème d'infiltration
Luc Picard – Les rois mongols

Meilleur scénario
Nicole Bélanger – Les rois mongols
Darren Curtis – Boost
Sophie Dupuis – Chien de garde
Robert Morin – Le problème d'infiltration
Gabriel Sabourin – C'est le cœur qui meurt en dernier

Meilleure interprétation féminine – Premier rôle
Charlotte Aubin – Isla Blanca
Mélissa Désormeaux-Poulin – Le trip à trois
Denise Filiatrault - C'est le cœur qui meurt en dernier
Maude Guérin – Chien de garde
Élise Guilbault – Pour vivre ici

Meilleure interprétation masculine – Premier rôle
Christian Bégin – Le problème d'infiltration
Jesse Camacho – We're Still Together
Patrick Huard – Bon Cop Bad Cop 2
Joey Klein – We're Still Together
Jean-Simon Leduc – Chien de garde

Meilleure interprétation féminine – Rôle de soutien
Isabelle Blais – Tadoussac
Sandra Dumaresq – Le problème d'infiltration
Micheline Lanctôt – Les Affamés
Brigitte Poupart – Les Affamés
Karine Vanasse – Et au pire, on se mariera

Meilleure interprétation masculine – Rôle de soutien
Jahmil French – Boost
Robert Morin – Tuktuq
Emmanuel Schwartz – Hochelaga, Terre des âmes
Guy Thauvette – Le problème d'infiltration
Anthony Therrien – Charlotte a du fun

Révélation de l'année
Romane Denis – Charlotte a du fun
Marine Johnson – La petite fille qui aimait trop les allumettes
Théodore Pellerin – Chien de garde
Rose-Marie Perreault – Les faux tatouages
Nabil Rajo - Boost

Meilleur film documentaire
Destierros
Manic
La part du diable
La résurrection d'Hassan
Sur la lune de nickel

Meilleur court-métrage – Fiction
The Catch
Born in the Maelstrom
Crème de menthe
Lost Paradise Lost
Pre-Drink

Meilleur court-métrage – Animation
Avec ou sans soleil
La maison du hérisson
Me, Baby & The Alligator
La pureté de l'enfance

Toutes les poupées ne pleurent pas

Prix du public
Ballerina
Bon Cop Bad Cop 2
De père en flic 2
Junior Majeur
Le trip à trois

Film s'étant le plus illustré à l'extérieur du Québec
Les Affamés
All You Can Eat Bouddha – Le meilleur des séjours
Ballerina
Hochelaga, Terre des Âmes
X Quinientos


Facebook: Mark Zuckerberg offre ses excuses officielles devant le Congrès

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Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a fait son mea-culpa mardi pour avoir échoué à protéger la vie privée des utilisateurs du réseau mondial, dont les données personnelles ont pu être utilisées à des fins politiques.

"Nous n'avons pas pris une mesure assez large de nos responsabilités et c'était une grosse erreur. C'était mon erreur et je suis désolé", a-t-il dit, la voix marquée par l'émotion, lors d'une audition très attendue devant une commission conjointe au Sénat.

Il doit aussi entendu mercredi à la Chambre des représentants.

"Il est évident aujourd'hui que nous n'avons pas fait assez pour empêcher ces outils d'être utilisés de façon malintentionnée", a expliqué le multimilliardaire de 33 ans, qui avait troqué son traditionnel t-shirt gris pour un costume sombre et une cravate bleu ciel.

Loin de l'image du "geek" arrogant et peu à l'aise en public, Mark Zuckerberg a répondu de manière claire et détaillée à la majorité des questions des parlementaires qui dénonçaient les "abus de confiance" de Facebook.

Le réseau social, créé en 2004, a selon eux échoué à protéger les données personnelles des utilisateurs et permis des manipulations politiques. La polémique a pris une tournure retentissante mi-mars avec l'éclatement du scandale Cambridge Analytica (CA).

"Le potentiel de croissance (de Facebook) est illimité, mais le potentiel pour des abus est aussi important", a commenté d'élu républicain de l'Iowa, Chuck Grassley.

"Course aux armements"

Les données de quelque 87 millions d'utilisateurs se sont retrouvées entre les mains de la firme britannique d'analyse de données. Cette dernière a ensuite travaillé pour la campagne du candidat républicain à la présidentielle américaine de 2016, Donald Trump.

Le groupe aux plus de deux milliards d'utilisateurs est aussi vilipendé depuis des mois pour avoir servi --comme Google ou Twitter-- d'outil de désinformation et de manipulation politique, orchestrée selon le renseignement américain par le Kremlin dans le but de favoriser l'élection de Donald Trump à la Maison Blanche. Moscou a toujours nié.

Mark Zuckerberg a assuré que sa société était engagée dans "une course aux armements" contre "des gens en Russie dont le travail est d'exploiter nos systèmes et autres systèmes internet".

Il a également confirmé que Facebook coopérait avec l'équipe du procureur spécial Robert Mueller qui enquête sur l'ingérence russe dans la campagne. "Je ne suis pas au courant d'une convocation mais je sais que nous travaillons avec eux", a-t-il dit.

Il doit aussi expliquer pourquoi il a attendu 2014 pour décider de limiter l'accès aux données personnelles par les applications tierces, comme celle par laquelle ont transité les informations récupérées par CA.

Certains parlementaires se sont dits décidés à légiférer pour mieux encadrer Facebook et les groupes internet en général. Pour beaucoup, l'heure de rendre des comptes a sonné.

"Si Facebook et les autres réseaux sociaux ne réparent pas ou ne veulent pas réparer les intrusions dans la vie privée, nous le ferons, nous, le Congrès", a mis en garde le sénateur démocrate de Floride Bill Nelson.

Pas un "monopole"

Comme depuis des semaines, M. Zuckerberg a répété devant les sénateurs avoir péché par "idéalisme" et "optimisme" et détaillé les mesures passées ou à venir pour rectifier les errements d'autrefois. Mardi, il a également assuré que Facebook aurait toujours une version gratuite et estimé que la plateforme n'était pas "un monopole".

Avant le début de cette première audition, Facebook a annoncé qu'il allait rétribuer les personnes qui signalent une mauvaise utilisation de données personnelles par des applications tierces.

Regagner la confiance de ses utilisateurs est crucial pour le groupe car son modèle économique est fondé sur l'exploitation des données personnelles, qui permettent aux annonceurs de cibler finement leurs messages publicitaires.

Facebook, qui fait l'objet d'enquêtes et de plaintes tous azimuts des deux côtés de l'Atlantique, a commencé lundi à informer ses utilisateurs dont les données ont pu arriver chez CA.

Parmi les autres annonces récentes: vérifier l'identité des personnes ou organisations diffusant des messages électoraux ou politiques, clarifier les paramètres de confidentialité ou encore collaborer avec des chercheurs indépendants sur son influence dans les élections et la démocratie.

Jusqu'ici, Facebook assure ne pas observer d'impact financier malgré un mouvement appelant les utilisateurs à quitter le réseau social et les inquiétudes d'annonceurs publicitaires. Son action a toutefois chuté de près de 15% à Wall Street depuis la révélation de l'affaire.

Une plainte en nom collectif a par ailleurs été déposée mardi devant un tribunal du Delaware (nord-est) par des utilisateurs américains et britanniques affirmant que le réseau social a "échoué à protéger" les informations personnelles de plus de 80 millions de personnes aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.

Zuckerberg n'aimerait pas que l'on révèle ses informations personnelles

"Non", Mark Zuckerberg n'aimerait pas que tout le monde sache dans quel hôtel il séjourne, a reconnu le patron de Facebook mardi en répondant à un sénateur américain qui cherchait à lui faire reconnaître l'attachement des utilisateurs à leurs données privées.

"Seriez-vous à l'aise à l'idée de partager avec nous le nom de l'hôtel dans lequel vous avez séjourné la nuit dernière ?", a demandé de but en blanc le sénateur démocrate Dick Durbin au jeune dirigeant, qui répondait déjà depuis plus de deux heures aux questions des sénateurs, largement consacrées à la protection des données privées, au coeur du scandale Cambridge Analytica.

Surpris par la question mais visiblement amusé, Mark Zuckerberg a répondu "hum, heu ... non", suscitant les rires de l'assistance.

Et "si vous envoyiez un message à quelqu'un cette semaine, partageriez-vous avec nous les noms des personnes destinataires ?", a aussi demandé l'élu de l'Illinois.

"Non, je ne choisirais sans doute pas de partager cela avec vous ici", a répondu M. Zuckerberg, avant que Rick Durbin n'explicite le sens de ses questions.

"Je pense que l'on est au coeur du sujet: le droit à la confidentialité, les limites du droit à la confidentialité (...) C'est la question de savoir quelles informations Facebook collecte, à qui il l'envoie et s'il a demandé au préalable l'autorisation de le faire".

"Je pense que tout le monde devrait pouvoir contrôler la façon dont leurs informations sont utilisées", a assuré en réponse M. Zuckerberg.

Les questions des sénateurs mardi ont très largement tourné autour de l'usage fait par Facebook des données personnelles des usagers.

Mark Zuckerberg se retrouvait sur le grill devant deux commissions réunies en audition conjointe au Sénat américain, confronté à des parlementaires très remontés contre Facebook sur la protection des données et la manipulation politique. La polémique a pris une tournure retentissante mi-mars avec l'éclatement du scandale Cambridge Analytica, du nom d'une firme britannique qui a pu récupérer les données de plusieurs dizaines de millions d'usagers sans qu'ils le sachent.

Les politiciens ne seront pas invités au mariage de Harry et Meghan en mai

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Qui sera, ou ne sera pas, invité au mariage de Harry et Meghan le mois prochain?

Les amis et la famille du couple princier y seront, mais les politiciens et autres leaders de la planète n'ont pas reçu de faire-part.

Le palais de Kensington a fait savoir qu'«il a été décidé qu'une liste officielle de leaders politiques — aussi bien britanniques qu'internationaux — n'était pas nécessaire» pour le mariage.

Cela signifie que le président américain Donald Trump et la première ministre britannique Theresa May ne compteront pas parmi les quelque 600 personnes invitées aux noces du 19 mai, à la chapelle St. George's du château de Windsor.

Cette décision a été prise au terme de discussions entre des représentants de la famille royale et le gouvernement britannique, concernant le protocole et les précédents.

Une source bien informée a confié, sous le couvert de l'anonymat, que l'ancien président Barack Obama et sa femme Michelle n'y seraient pas non plus.

Plusieurs politiciens et leaders avaient assisté au mariage somptueux du prince William et de Kate Middleton en 2011. Après son père, le prince Charles, William est deuxième dans l'ordre de succession au trône, suivi de son jeune fils, George, et de la petite Charlotte. Le prince Harry, cinquième dans l'ordre de succession, a peu de chances de monter un jour sur le trône, ce qui lui donne plus de latitude pour faire de son mariage une affaire plus personnelle et moins formelle.

Barack et Michelle Obama sont proches du prince Harry, et on croyait qu'ils seraient peut-être au château de Windsor pour la cérémonie. Ils auraient toutefois été laissés de côté pour éviter de froisser Donald Trump en invitant seulement son prédécesseur.

On ne sait pas encore combien de représentants des autres familles royales d'Europe ou d'amis hollywoodiens de Meghan Markle y seront.

Le palais de Kensington a aussi identifié mardi quelques-uns des 1200 membres du public qui compteront parmi les 2640 personnes invitées au château de Windsor pour l'événement. Les chanceux auront une vue privilégiée de l'arrivée du couple princier à la chapelle et de son départ en carrosse après la cérémonie.

On retrouve sur la liste Phillip Gillespie, un soldat nord-irlandais qui a perdu une jambe en Afghanistan, où Harry a aussi servi, ainsi que les fondateurs de plusieurs organisations caritatives.

Parmi les invités figure également Amelia Thompson, une jeune fille de 12 ans qui a survécu à l'attentat-suicide ayant fait 22 morts lors d'un concert d'Ariana Grande l'an dernier. Elle a choisi d'être

VOIR AUSSI:

Femmes d'action: Annie Delisle, l'audacieuse

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Annie Delisle est une femme de tête et d'action, une femme dans un monde de la nuit majoritairement masculin qui n'a jamais reculé ni devant les obstacles ni face aux préjugés et a fait du 281 - cabaret érotique - une exception quasi mondiale.

Dans son club de la rue Sainte-Catherine Est à Montréal - où les hommes se déshabillent intégralement - elle met un point d'honneur à ce que chacune des représentations soit synonyme de spectacle mémorable et de décence. Ici, on ne touche pas, pas de danse privée, tout se passe au vu et su du public principalement féminin. Des centaines de femmes qui viennent applaudir chaque semaine ces 17 danseurs entraînés tels des sportifs - et passer un moment unique.

38 ans de spectacles

« Le 8 mars 1980, il y a eu une grande marche à Montréal en faveur des femmes, en faveur de l'égalité. Mon père a ouvert le 14 avril 1980, mais sans rien prévoir, mais c'est comme si tout d'un coup le 281 devenait la revanche des femmes [...] Aujourd'hui, on fait partie de l'industrie du divertissement.»

Une affaire qu'Annie Delisle, l'ancienne directrice de communication - la pro des médias, a repris à la mort de son père en 2003 - relevant de nombreux défis. Si chez elle, les danseurs se mettent totalement à nu, il s'agit de chorégraphies d'abord et de spectacles constamment renouvelés qu'elle a même fait voyager dans le monde.

Une entreprise qu'elle mène d'une main de fer et avec générosité de jour comme de nuit

« Même si c'est la nuit, même si je travaille avec des hommes qui se dénudent... oui, je suis une entrepreneure dans le sens classique du genre. »

Une femme d'action qui a dû se battre pour faire avancer l'affaire familiale qui va fêter ses 38 ans cette année.

« J'avais honte de rien, mais quand tu arrives dans une institution financière, le jugement est là. Il n'y en a pas de carte de crédit, pas de marge de crédit non plus. »

Voyez l'entrevue intégrale d'Annie Delisle ci-dessus

Femmes d'action est une série originale du HuffPost Québec qui donne la parole à ces femmes entrepreneuses, volontaires, intrépides et engagées qui font la fierté d'ici. Retrouvez au long de ces interviews inédites, le portrait de femmes de caractère qui se livrent sur leurs vies professionnelles et personnelles. Que ce soit dans les domaines de l'industrie, de la politique ou de la nuit, ces femmes d'action font ce qu'elles disent et nous racontent ce qu'elles font.

Leçon d'optimisme, féminisme, échecs, réussites, elles abordent tous ces sujets sans filtre, les yeux dans les yeux et en se regardant en face dans un miroir. Chaque invitée est une icône dans son secteur et un modèle.

Chaque interview est menée dans un seul but : faire résonner leur parole positive et créative. Elles ont toutes conçu ou développé leur projet, sans craindre les difficultés et les ralentissements de la vie et elles nous offrent ici leur vision et leur recette de cette réussite. Leur message est avant tout une invitation à toujours avancer et ne jamais lâcher quoiqu'il arrive.

Elles se nomment: Bianca Longpré, Catherine Fournier, Caroline Néron, Debbie Zakaib et Annie Delisle.

Damian Lewis jouera Rob Ford dans le film «Run This Town»

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Charlize Theron a eu Monster, Damian Lewis aura Run This Town. L'acteur, connu pour son rôle de Brody dans Homeland, s'apprête à subir une transformation physique considérable pour camper le controversé ex-maire de Toronto, Rob Ford.

Le drame, qui est présentement tourné à Toronto, s'inspire largement de la vie du défunt politicien, mais ne se veut pas une biographie. À l'exception de Rob Ford, tous les personnages seront fictifs, rapporte le Toronto Star.

Selon Kit Magazine, l'acteur doit porter une imposante prothèse pour le rôle.

«Son visage et sa tête ont dû être complètement recouverts de bandelettes de silicone et il ne pouvait respirer que par de tout petits trous sous son nez», peut-on y lire.

Rob Ford a été maire de Toronto de 2010 à 2014. Il a notamment défrayé les manchettes lorsqu'une vidéo de lui consommant du crack a été rendue publique.

Ben Platt, Nina Dobrev et Mena Massoud figureront aussi parmi les têtes d'affiche, selon Hollywood Reporter.

Déjà une controverse

Au-delà du surprenant choix d'acteur, Run This Town s'attire déjà des critiques puisque le personnage du journaliste qui expose Rob Ford est un homme.

Dans la vraie vie, c'est la journaliste d'enquête Robyn Dolittle, une femme, qui a permis d'exposer les plus grands scandales liés à l'administration Ford.

La principale intéressée a d'ailleurs exprimé son mécontentement sur Twitter, mardi.

«Je suis heureuse qu'ils réécrivent le fait que c'est une journaliste féminine qui a enquêté sur Rob Ford. Pourquoi avoir un personnage principal féminin si un homme peut le faire, n'est-ce pas?»

Ben Platt, l'acteur qui campe le journaliste s'est vite défendu.

«J'ai le plus grand respect pour vos accomplissements. Je joue un personnage complètement fictif - un journaliste junior complètement incompétent et imbu de lui-même (Jennifer Ehle joue ma patronne) dans un journal rival fictif. Le film mentionne le travail de qualité du Toronto Star

De quoi piquer la curiosité des cinéphiles!

Run This Town est réalisé par Ricky Tollman. Aucune date de sortie n'a été annoncée pour le moment.

Voir aussi:

Impressionnisme, orfèvrerie et abstraction au Musée des beaux-arts du Canada

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Pris dans la tourmente pour avoir l'intention de vendre un tableau de Marc Chagall afin de «sauver» une autre œuvre dont l'identité demeure mystérieuse, le Musée des beaux-arts du Canada (MBAC) a tout de même dévoilé les expositions qui constitueront sa prochaine saison. De passage à Montréal, le directeur de l'institution, Marc Mayer, est revenu sur plusieurs grands rendez-vous artistiques.

Dès le 18 mai, le MBAC présentera en exclusivité la collection du Musée Ordrupgaard de Copenhague dédiée aux impressionnistes. Dans cette prestigieuse collection qui compte 16 tableaux phares d'artistes danois, on compte également 60 œuvres signées par les grands maîtres français comme Renoir, Monet, Gauguin, Degas, Manet, Cézanne ou bien Delacroix.

Du 11 mai au 23 septembre, le musée situé à Ottawa organisera la première rétrospective dédiée à Laurent Amiot, maître-orfèvre québécois du 18e siècle. Avec plus d'une centaine de pièces et une sélection de rares dessins, l'expo viendra éclairer le travail exceptionnel de l'artisan qui a contribué à faire de l'orfèvrerie un art à part entière.

Un autre temps fort en novembre prochain, l'exposition consacrée au peintre suisse abstrait et aux multiples influences, Paul Klee, une première en 40 ans. Plus de 70 dessins, aquarelles et huiles en provenance du Metropolitan Museum of Art (MET) viendront enrichir notre vision sur une figure majeure de la scène artistique européenne.

5 expositions de photographies

Dans le cadre de la série «Comprendre nos chefs-d'œuvre», le musée explorera l'utilisation du portrait par des artistes vénitiens illustrés par des pièces uniques de Véronèse, de Tiepolo et de Vittoria. De plus, à travers plusieurs tableaux du début du siècle dernier, l'institution s'intéressera à la mission confiée par le Canadian War Memorials Fund aux artistes Harold Gilman et Arthur Lismer pour documenter le port d'Halifax. Une manière de saisir en détail comment une commande a pu repousser les frontières de la pratique artistique des deux peintres.

De l'Institut canadien de la photographie, intégré au musée depuis 2016, cinq expositions, dont L'espace d'un instant, qui retracera la naissance et l'évolution de la collection de photographies du Musée depuis 1967. Du 4 mai au 16 septembre, un demi-siècle d'histoire de la photo via 150 clichés réalisés par les plus grands tels Henri Cartier-Bresson, Diane Arbus, Robert Mapplethorpe, Walker Evans, Robert Frank, Lisette Model et Eadweard Muybridge.

Suivra en septembre Anthropocène. L'empreinte humaine, une expo coup de poing composée de nouvelles photographies d'Edward Burtynsky et des films de Jennifer Baichwal et de Nicholas de Pencier montrant les multiples impacts de l'activité humaine sur la Terre. Rappelons que le terme «anthropocène» constitue notre nouvelle ère géologique inédite, caractérisée par un niveau d'interférence majeur de l'homme sur les écosystèmes.

À voir également :

La Sûreté du Québec demande l'aide du public pour identifier ces deux suspects

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La Sûreté du Québec (SQ) tente d'identifier deux suspects relativement à deux vols qualifiés survenus à Saint-Hyacinthe, en Montérégie, et demande l'aide du public afin d'y arriver.

Les crimes sont survenus le 14 mars dernier. Dans un premier temps, vers 21 h 45, un piéton a été interpellé par le passager d'un véhicule où prenaient place deux personnes, dans un stationnement commercial du boulevard Laurier Est. C'est alors que l'homme à bord du véhicule aurait tenté de s'emparer du porte-monnaie du piéton en lui infligeant des blessures. Le véhicule a ensuite pris la fuite.

Ces deux individus pourraient aussi être reliés à un vol qualifié qui est survenu vers 22 h 15, sur le boulevard Casavant Ouest. Une piétonne aurait été poussée au sol par un suspect qui lui a dérobé son sac à main.

Les deux hommes seraient dans la vingtaine et leurs descriptions se trouvent au bas de l'article. Ils se déplaceraient à bord d'un véhicule de marque Dodge Caravan bleu foncé des années 2000.

Toute information pouvant permettre d'identifier ces individus peut être communiquée confidentiellement à la Centrale de l'information criminelle de la SQ au 1-800-659-4264.

Description du conducteur du véhicule:

Taille : 1 m 82 (6 pi)
Poids : 77 kg (170 lb)
Cheveux : foncés
Yeux : bruns

Description du passager avant:

Taille : 1 m 60 (5pi 3 po)
Poids : 50 kg (110 lb)
Cheveux : pâles
Yeux : bleus
Particularité : s'exprime en français avec un accent anglophone.

Diane Dufresne et Yannick Nézet-Séguin au 40e Festival international du Domaine Forget

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L'Orchestre Métropolitain et son chef Yannick Nézet-Séguin viendront célébrer en musique les 40 ans du Festival international du Domaine Forget, à Charlevoix, du 23 juin au 19 août. Cette édition-anniversaire sera aussi l'occasion d'accueillir Diane Dufresne, Les Violons du Roy et pour la première fois le vocaliste américain Bobby McFerrin.

Des 31 concerts prévus à la programmation, on ne manquera pas celui de l'Orchestre symphonique de Québec, qui viendra interpréter sous la direction musicale de Fabien Gabel deux pièces de Tchaïkovski tirée du Lac des cygnes et de La Tempête. Suivra une belle brochette de musiciens de renommée internationale, notamment le violoniste Vadim Gluzman, le pianiste Benedetto Lupo ou l'artiste lyrique José van Dam.

En plus de la présence du groupe de jazz fusion Spyro Gyra, le Newyorkais Bobby McFerrin, gagnant de dix prix Grammy, sera de passage au festival pour présenter Circlesongs, un voyage a cappella à travers son univers vocal hétéroclite. En clôture de la manifestation, la chanteuse Diane Dufresne et la pianiste Lorraine Desmarais convieront les festivaliers à un grand spectacle en plein air.

À voir également :


Ces étranges vedettes des médias sociaux ne sont même pas de vraies personnes

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Les influenceurs pullulent sur Instagram ces jours-ci, mais il y a un nouveau type d'individus qui envahit la plateforme. Ils sont aussi beaux, ils ont des milliers d'abonnés et ils brouillent les lignes entre la vraie vie et le monde virtuel.

La partie la plus bizarre de tout ça? Ils ne sont même pas humains.

Un de ces influenceurs s'appelle Shudu, un mannequin noir rappelant la beauté de Alek Wek et Grace Jones, avec une peau claire et luminescente et des yeux rieurs qui feraient que Tyra Banks la couronnerait «America's Next Top Model» en un instant.

Elle est éblouissante. Et 100% irréelle.

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En fait, Shudu est un rendu digital 3D d'un humain créé il y a environ un an par le photographe de mode basé à Londres Cameron James Wilson. Shudu, a-t-il dit, a été largement inspiré de la poupée Barbie princesse d'Afrique du Sud et était destiné à être un exutoire créatif «libre de l'apport des autres», «une exploration de [ses] propres opinions et pour explorer [sa] créativité».

«C'est comme si j'avais créé une photo ou un dessin», a expliqué Wilson. «Ça ajoute. Nous avons besoin de plus de photos, de plus d'art, de plus de tout en ce qui a trait à la représentation. C'est ce que je pense.»

Wilson soutient que le but ultime pour Shudu est d'éventuellement collaborer avec des designers montants des économies émergentes et des pays sous-représentés.

Malgré qu'il soit peut-être un partisan de la diversité, Wilson a fait face à des critiques qui voient Shudu comme un problème, largement parce qu'elle est une image idéalisée d'une femme noire créée par un homme blanc.

Minh-Ha T. Pham, un professeur associé à l'Institut Pratt, a qualifié Shudu comme étant le résultat de «plagiat racial». D'autres ont argumenté que Wilson devrait appuyer la diversité en travaillant avec de vrais mannequins noirs plutôt que d'en créer un qui représente son image de la beauté.

La critique est valide, particulièrement en considérant l'exploitation, la possession et la sexualisation des corps des femmes noires.

Shudu a plus de 95 000 abonnés sur Instagram; évidemment, les gens sont fascinés par elle. Ou, peut-être que les gens sont fascinés par l'idée d'elle et des autres influenceurs digitaux qui gagnent en popularité sur le réseau social.

Les notes biographiques de Shudu confirment qu'elle est digitale, mais cette information n'est pas toujours donnée dans d'autres comptes. Ce qui fait en sorte que plusieurs gens qui commentent leurs publications doivent spéculer sur l'existence de ce qu'ils regardent.

La figure la plus proéminente de cette classe de créations digitales de style «uncanny valley» est Lil Miquela, qui a plus de 885 000 abonnés et dont les origines sont beaucoup plus floues que Shudu. (On sait que sa première photo date de 2016, quand elle n'avait pas l'air aussi humaine.)

Selon sa page Wikipédia, Lil Miquela est une Américaine-Brésilienne-Espagnole de Downey, en Californie, dont le vrai nom est Miquela Sousa. Elle est une femme hyperréaliste souvent placée dans des situations de vie et exprime ses propres opinions politiques. Elle est aussi une artiste musicale.

Puis il y a la création digitale masculine nommée Blawko, qui admet ne pas avoir l'air aussi réel que ses contreparties féminines. Blawko ressemble à un personnage tout droit sorti d'un jeu vidéo. Son compte consiste en un mélange de mèmes, de clips de jeux et d'images de lui, pratiquement toujours avec son visage obstrué d'une façon ou d'une autre.

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Récemment, nous avons trouvé le compte de Lil Wavi, qui est supposément un mannequin et un contributeur de VFiles, une plateforme en ligne pour permettre aux personnes créatives de se connecter et de collaborer. Wavi est clairement un rendu digital, mais sa présence sur l'application de partage de photos est tout aussi fascinante.

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Alors que nous reconnaissons que ces influenceurs/modèles digitaux brouillent les lignes entre la réalité et monde digital, les influenceurs humains comme Kylie Jenner font la même chose dans un sens, montrant leur peau à l'allure parfaite, des vêtements à la mode et leurs vies parfaitement organisées affichées à travers des filtres. La présentation et les standards de beauté sur Instagram deviennent extrêmement homogènes. Les influenceurs commencent, en vérité, à tous se ressembler.

Wilson clame que ces influenceurs digitaux manufacturés sont «plus authentiques que les vraies personnes».

«Je pense que nous devenons, en tant que nous-mêmes, plus virtuels dans nos vies de tous les jours», a-t-il raconté au HuffPost américain. «Tout ce que nous expérimentons est en quelque sorte à travers un réseau virtuel maintenant. Alors ça ne me surprendrait pas si [les modèles digitaux] devenaient plus populaires et plus standards. Je crois que c'est plutôt surprenant que quelqu'un comme Shudu puisse avoir l'air plus réelle que certains des vrais influenceurs. Je pense que c'est en quelque sorte ce qui est plus épeurant à mes yeux.»

Vraiment épeurant.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost États-Unis a été traduit de l'anglais.

Bigarade: comme le laitier... pour la lessive!

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Aimeriez-vous, vous aussi, faire un saut à l'époque de nos grands-mères et arrières-grands-mères, celle où la voix d'Elvis Presley animait les salons, celle où la tapisserie fleurie donnait quasi mal aux yeux... celle où le laitier passait à la maison. On retrouve un peu de ça avec le nouveau service de livraison de lessive par abonnement de Bigarade.

Spécialisée en fine literie, l'entreprise montréalaise propose de venir déposer à votre porte de charmants contenants en verre remplis de détergent et assouplisseur biodégradables fabriqués au Québec, rappelant les bouteilles de lait livrées autrefois à domicile.

Il suffit de s'abonner à leur service d'abonnement, de choisir la quantité ainsi que la fréquence de livraison qui vous convient. Vous recevrez le tout par la poste. Attendez d'accumuler quelques bouteilles vides et Bigarade viendra les récupérer pour les remplir et vous les retourner ensuite.

Vous n'aurez ainsi jamais à arrêter votre série Netflix pour aller chercher plus de détergent, les contenants réutilisables évitent que ceux du commerce se retrouvent à la poubelle et les produits sont écoresponsables.

Bigarade offre aussi en ligne et à son unique boutique située sur Sainte-Catherine Est dans Hochelaga-Maisonneuve un détachant et une poudre blanchissante.

Combien ça coûte?

À partir de 0,22$/brassée. Aucuns frais de livraison ne sont chargés à ceux qui s'abonnent au service de livraison à fréquence régulière. Ces derniers ont également droit à 20% de rabais sur le prix original.

Voyez sinon ici la liste des prix selon le format désiré 1L (50 brassées) / 2L (100 brassées) / 4L (200 brassées) / 6 x 2L (600 brassées) / 4 x 4L (800 brassées).

Pour les curieux/puristes, voici la liste des ingrédients dans les produits :

Lessive : Eau, émulsifiant d'origine végétale, huiles essentielles de vanille, agent de conservation naturel

Assouplisseur : Eau, polyglucose, acide gras, quaternaire de soya, huiles essentielles

VOIR AUSSI :

Ludivine Reding, l’amie des animaux

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L'actrice de Fugueuse, Ludivine Reding, aidera la SPA Beauce-Etchemin à amasser des fonds pour aménager une salle de stérilisation à même ses locaux de Beauceville, en Chaudière-Appalaches.

Elle-même propriétaire de trois chiens, elle est à même de comprendre l'importance pour un organisme comme la SPA d'avoir des équipements adéquats pour soigner les animaux.

Grâce à ses nouvelles installations, la SPA Beauce-Etchemin croit qu'elle sera en mesure de se suffire et d'accélérer le nombre d'animaux qui y sont traités. «Ça va être beaucoup plus pratique et efficace. Nous n'aurons plus à attendre qu'un trou se libère en clinique. Ça va nous aider surtout au niveau de la logistique en réduisant les transports», a expliqué à L'Éclaireur-Progrès une des administratrices de la SPA Beauce-Etchemin, Brigit Hamel.

Pour ce qui est de Ludivine, elle aidera la SPA en participant à deux activités dans lesquelles elle sera la vedette. D'abord, le 21 avril, elle prendra la pose avec les fans qui auront déboursé la modique somme de 5$ sous le regard d'un photographe professionnel de 10h à 14h, à un endroit qui sera dévoilé sur la page Facebook de la SPA Beauce-Etchemin.

Puis, de 17h à 20h, elle prendra part à un cocktail dînatoire au club de golf de Beauceville. Pour les intéressés, il reste quelques places à 100$ le billet, et les réservations se font auprès de Brigit Hamel à l'adresse hamel02@sogetel.net.

À voir également:

Manon Massé trouve que Vincent Marissal a été «barouetté»

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QUÉBEC – «Tabarnouche! Je le trouve fait fort.» C'est ainsi que la co-porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, a réagi face à la tempête médiatique qui entoure leur candidat vedette dans Rosemont, l'ex-journaliste Vincent Marissal.

«Il a été barouetté parce que, dans les faits, ça démontre que Québec solidaire commence à être pris au sérieux en tabarnouche», croit Mme Massé, qui dit qu'elle aurait été «un petit peu étourdie» si elle avait été à la place de M. Marissal.

L'ancien chroniqueur politique à La Presse est sous les feux de la rampe depuis qu'il a confirmé qu'il se lançait en politique, la semaine dernière.

Je pense que les différents chemins qu'il a pris pour arriver à Québec solidaire n'enlèvent en rien le choix qu'il a fait.Manon Massé, coporte-parole de QS

Même s'il se dit souverainiste, M. Marissal a reconnu avoir eu des rencontres avec le Parti libéral du Canada pour devenir candidat à l'investiture ou même conseiller et ce, jusqu'au début de cette année selon nos sources.

Son futur adversaire dans Rosemont, le chef péquiste Jean-François Lisée, a répliqué qu'il n'avait jamais vu de «trudeauiste indépendantiste». «C'est comme un végétarien carnivore», a-t-il lancé à titre de comparaison.

Mme Massé se concentre plutôt sur sa décision finale, qui était de rejoindre les rangs de Québec solidaire, Elle pense même qu'il a réussi son entrée en politique, puisque le Québec en entier parle de lui.

«Je pense que les différents chemins qu'il a pris pour arriver à Québec solidaire n'enlèvent en rien le choix qu'il a fait, c'est-à-dire de choisir Québec solidaire comme véhicule pour se mettre au service de la population du Québec.»

Se ranger à la position de QS sur la laïcité

M. Marissal s'est récemment dit à l'aise avec le fait qu'un policier puisse porter un turban ou un hijab, par exemple. Or, les solidaires prônent officiellement le consensus du rapport Bouchard-Taylor, qui interdirait les signes religieux pour les personnes avec un pouvoir coercitif.

Là encore, Mme Massé n'y voit pas de contradiction. «M. Marissal a dit qu'il dit qu'il défend tout à fait ce nécessaire compromis politique au Québec si on veut être capable de tourner la page [sur ce débat]. Alors, ce qu'il ressent personnellement versus le positionnement politique nécessaire [...], c'est deux choses.»

La candidate à l'investiture Ève Torres, qui porte le voile, faisait partie jusqu'à tout récemment d'un groupe qui poursuit le gouvernement sur la loi sur la neutralité religieuse. Elle dit avoir choisi de défendre la position de son parti du moment où elle a décidé de s'impliquer.

«À partir du moment où je fais le saut en politique, il ne s'agit plus de mes considérations personnelles, donc c'est clair qu'à ce moment-là, je défends les lignes du parti», a-t-elle dit en entrevue avec La Presse canadienne.

La nouvelle guitare de James Hetfield de Metallica faite du bois d'un garage mythique

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«Dites bonjour à Carl!», lance le chanteur et guitariste de Metallica, James Hetfield, en entrée de jeu d'un court documentaire publié sur la page Facebook du groupe mythique.

La nouvelle guitare de l'artiste a été fabriquée à partir de planches de bois du garage du 3132 Carlson, dans la région de San Francisco, où le groupe habitait et travaillait au début de sa carrière. Les albums Ride the lightning et Masters of puppets y ont été enregistrés.

Mais l'idée de départ d'Hetfield était beaucoup plus grandiose, raconte-t-il. Il souhaitait transférer le garage au complet dans le quartier général actuel du groupe. «Tu sais ce qui serait cool? Prenons le garage de Carlson et mettons-le dans cette pièce.»

On voit d'ailleurs des images du QG rempli d'objets rappelant l'histoire du groupe formé en 1981.

L'idée de transposer le garage a par la suite été abandonnée, et le band a su que le garage avait été démoli. Des retrouvailles avec la communauté de Carlson ont été organisées et James a pu discuter avec un vieil ami punk rock, Andy Anderson, qui lui a annoncé: «tu sais quoi? J'ai conservé des planches de bois...»

Hetfield a ensuite amené les planchers à son luthier préféré, Ken Lawrence, qui a créé la guitare. «Je savais qu'il pourrait travailler ce bois. Je voulais qu'elle soit rustique, je voulais qu'elle soit comme le garage», a relaté le guitariste.

«Il n'y a pas d'écharde, mais tu sens le bois, tu sens le grain. Ça rappelle les sillons du vinyle», évalue-t-il.

Écoutez le court documentaire (en anglais) ici:

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